O76 Quel rapport peut-on établir chez le diabétique insulino-dépendant (DT1), entre le syndrome d’apnée du sommeil (SAS) et une atteinte neuropathique ?
2014
Introduction Nous etudions la prevalence et le profil du SAS dans un groupe de DT1 presentant une neuropathie peripherique et/ou autonome, compares a un groupe de DT1 sans atteinte neuropathique. Patients et methodes 125 patients DT1, consecutifs, beneficient d’un depistage de SAS (oxymetrie de pouls + echelle Epsworth + Berlin modifiee), en cas d’anomalie ou de neuropathie, une polysomnographie est realisee. Ils sont consideres comme SAS severes si l’Index Apnee-Hypopnee (IAH) est ≥ 30/h et moderes si IAH ≥ 15/h. Resultats 50 patients (40 %) presentent une neuropathie (N) : 28,8 % peripherique, 24,8 % autonome et 13,6 % presentent une double atteinte. Ils sont compares a 64 DT1 sans neuropathie (T). Les deux groupes (N vs T) ne sont pas differents pour l’HbA1c (8,4/8,3 %), l’IMC (25/25 kg/m 2 ) et sont differents pour l’âge (57,2/47,2 ans, p 2 ), la PAS/PAD (127/77 vs 133/75 mm Hg) et le pourcentage des macro-angiopathies (63,6/57,1 %) ne sont pas significativement differents. Inversement, la frequence du SAS est superieure chez les DT1 neuropathiques avec hypoglycemies non ressenties (57,7 %) que chez les non neuropathiques avec hypoglycemies ressenties (14,6 %). Conclusion La frequence du SAS est importante chez le DT1, surtout s’il existe une neuropathie, en particulier autonome, avec hypoglycemies non ressenties. L’association a une neuropathie fait evoquer un mecanisme different de celui du DT2 (atteinte neuropathique locale responsable du SAS ?).
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