Impact of diabetes on 12-month outcomes following coronary artery bypass graft surgery: Results from the ROSETTA-CABG Registry

HISTORIQUE : Le diabete s'associe a des issues moins positives a long terme apres un pontage aortocoronarien (PAC). Cependant, on ne sait pas grand-chose des repercussions du diabete sur les issues pendant les12 premiers mois suivant un PAC. OBJECTIFS : Examiner le lien entre le diabete et les issues pendant les 12 mois suivant un PAC. METHODOLOGIE : Le registre ROSETTA-CABG (epreuve sur tapis roulant systematique ou selectif apres un PAC) est une etude multicentrique prospective evaluant l'usage de tests fonctionnels apres un PAC. Au total, 398 patients inscrits au registre ROSETTA-CABG ont ete examines. L'etat diabetique etait defini par la prise de medicaments au conge. Seuls les patients qui avaient subi un premier PAC reussi (toutes les zones ischemiques etaient presumement revascularisees) pouvaient y participer. RESULTATS : Sur les 398 patients, 37 (9,3 %) prenaient de l'insuline, 67 (16,8 %), des hypoglycemiants par voie orale et 294 (73,9 %), ni l'un ni l'autre. Les patients traites a l'insuline presentaient une incidence d'evenements cliniques composites au bout de 12 mois, constitues d'une rehospitalisation pour cause d'angine instable, d'infarctus du myocarde ou de deces, plus elevee que les patients traites aux hypoglycemiants ou non diabetiques (21,6 % par rapport a 4,5 % et a 6,0 %, respectivement; P=0,0003). Les patients traites a l'insuline etaient egalement plus susceptibles de subir un autre catheterisme cardiaque que les patients traites aux hypoglycemiants ou non diabetiques (18,9 % par rapport a 8,8 % et a 7,9 %, respectivement; P=0,03). Apres un controle tenant compte des autres variables, le recours a l'insuline etait associe de maniere independante a un ensemble d'evenements cliniques indesirables (RR 3,80, 95 % IC 1,5 a 9,6, P=0,005). CONCLUSIONS : Pendant les 12 mois suivant un PAC reussi, les patients traites a l'insuline presentaient un taux plus eleve d'evenements cardiaques indesirables que ceux qui prenaient des hypoglycemiants par voie orale ou qui n'etaient pas diabetiques. Ces resultats laissent supposer que les patients diabetiques tireraient peut-etre profit d'une surveillance plus energique pendant la premiere annee suivant un PAC.