Plasticité du cortex moteur et exercice physique

2017 
Parmi les nombreux effets physiologiques de l’exercice physique, celui qui survient au niveau cerebral suscite un interet croissant. Le role neuroprotecteur de l’exercice physique sur les fonctions cognitives a par exemple ete etabli au cours du vieillissement normal et pathologique [1] . En outre, l’exercice permettrait de freiner le declin cognitif dans certaines formes de demences. La pratique reguliere d’une activite physique a egalement des consequences benefiques sur la neuroplasticite cerebrale et plus particulierement dans les regions sensorimotrices. La repetition d’un mouvement simple tout comme l’entrainement regulier a des gestes plus complexes sont par exemple accompagnes d’une modification de la connectivite corticale et de la taille de la zone de controle des muscles sollicites au cours de l’entrainement [2] . Recemment, quelques travaux ont montre qu’une seance ponctuelle d’exercice aerobie mettant en jeu les membres inferieurs etait capable de potentialiser la neuroplasticite induite par une seance de stimulation cerebrale non invasive ( paired-associative stimulation et theta burst stimulation ) dans la region controlant les membres anterieurs. Ces travaux suggerent que l’exercice physique, probablement au moins en partie via la synthese accrue de brain-derived neurotrophic factor (BDNF) pourrait favoriser l’expression des mecanismes de neuroplasticite a l’echelle de l’ensemble du systeme nerveux [3] et representent une piste prometteuse pour ameliorer les protocoles de rehabilitation motrice.
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