Rejet aigu des greffes rénales de donneurs vivants HLA familiaux full match (Radovfull)

2017 
Introduction L’objectif de cette etude est de decrire les protocoles immunosuppresseurs et les rejets aigus observes chez les greffes du rein, ayant recu un greffon d’un donneur vivant familial HLA identique (DvHLAid). Patients et methodes Il s’agit d’une analyse retrospective multicentrique des donnees de la base Cristal de l’ABM des greffes renales avec DvHLAid realisees entre janvier 2002 et decembre 2012 au sein de 28 centres de greffe renale francais. Chaque dossier source a ensuite ete verifie dans chaque centre. Les facteurs de risque du rejet aigu ont ete compares en analyse uni- et multivariee. Resultats Entre 2002 et 2012, 27 218 transplantations renales ont ete realisees en France, dont 2475 avec donneurs vivants. Parmi celles ci, 163 donneurs etaient des donneurs familiaux HLAid. Un rejet aigu histologique a ete observe chez 21 des 163 (12,9 %) receveurs de DvHLAid. Les receveurs dans le groupe avec rejet aigu etaient plus jeunes ( p p  = 0,01) compare au groupe sans rejet. Il n’y avait pas de difference statistiquement significative entre les 2 groupes pour les variables suivantes : sex-ratio, greffes anterieures, nephropathie initiale, duree en dialyse, et complications post-greffe. L’evaluation du traitement immunosuppresseur a montre que 32,4 % des patients n’ont pas eu d’induction par anticorps poly- ou monclonal, 29 % des patients etaient sous un protocole initial sans anti-calcineurines, et 35 a 43 % sans corticosteroides. Le rejet aigu a eu lieu dans un delai moyen de 24 mois apres la greffe, dans 42,8 % des cas apres une minimisation secondaire du traitement immunosuppresseur. A 1, 5 et 10 ans la survie des patients et des greffons ainsi que la fonction renale etaient identiques et independantes du rejet. Discussion Dans cette etude nationale francaise, le rejet aigu est survenu dans 12,9 % des cas de greffe DvHLAid et n’a pas affecte la survie du greffon. Le facteur principal en cause est une minimisation de l’immunosuppression ( p Conclusion Le rejet aigu est possible meme en cas de DvHLAid et la minimisation de l’immunosuppression doit etre prudente. Une analyse genomique permettra de rechercher les antigenes tissulaires, autre que le HLA, qui peuvent medier le rejet chez ces patients. Groupe(s) de travail Radovfull study group.
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