Cadre, anciennet6 dans l'exercice et activit6s de pr6vention et de promotion de la sant6 chez les m6decins de premi6re ligne de la r6gion de Sousse

L'int0gration des services de nature prOventive et curative est consid0r0e comme un 616ment important dans la d~marche permettant d'assurer /t la populat ion des soins globaux de sant~ 8. Ceci est d 'autant plus 6vident dans un pays comme la Tunisie otl, transition 6pid0miologique oblige, on voit de plus en plus 0merger des maladies en rapport direct avec le changement du mode de vie du citoyen (maladies chroniques et dOg0n~ratives e n particulier). Les causes pluri-factorielles d 'un grand nombre de ces maladies et les cofits qu'elles occasionnent pour la sociOt6 rendent compte de la nOcessit~ d'agir d 'une manidre globale et fi plusieurs niveaux. Qui plus est, les exp0riences montrent que c'est pr0cisOment pour ce type de maladies que les actions de pr0vention et de promot ion de la santo risquent d'atre les plus efficaces 2, 3. La politique poursuivie par l'~tat dans ces domaines est souvent marqu0e par un 6cart entre le discours et la r0alit0. MOme si des progr0s importants ont 6t6 enregistrOs dans certains domaines comme la santo maternelle et infantile, la planification des actions et des ressources fi mobiliser en fonction des besoins de la populat ion est rarement de rigueur 9. Dans ces conditions, sommes-nous en droit de penser que le m0decin est tout a fait conscient du role qu'il doit jouer en mati~re de pr0vention et de promot ion de la santO? Si tel est le cas, comment le concrOtise-t-il dans la pratique quotidienne et quels obstacles a-t-il /t surmonter? Parmi les facteurs d 'ordre social, organisationnel ou institutionnel qui pourraient entraver la volont6 du mOdecin fi agir dans le sens souhaitb, on se demande, en particulier, dans quelle mesure les attitudes et pratiques de pr0vention et de promot ion de la santo peuvent diff0rer selon le secteur d'activit6 et l'anciennetO dans l'exercice?