L’insulinoresistance chez la femme Nord Africaine avec syndrome des ovaires polykystiques (SOPK)

2021 
Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) affecte 5 a 15 % des femmes en âge de procreer. Il s’associe dans la moitie des cas a l’exces ponderal. L’accumulation de graisse serait etroitement liee a la presence d’une insulinoresistance. But Analyser l’insulinoresistance au cours du SOPK dans notre region. Materiel et methodes Des femmes nouvellement diagnostiquees porteuses de SOPK ont ete recrutees a l’hopital de Sfax-Tunisie. Le diagnostic a ete retenu selon les criteres de Rotterdam 2003. Les dosages ont ete effectues sur COBAS-6000-ROCHE. L’insulinoresistance a ete definie par un indice HOMA-IR > 2,5. Resultats Les femmes recrutees etaient au nombre de 44. Douze patientes etaient en surpoids et dix etaient obeses. L’obesite abdominale etait retrouvee chez 75,6 % des patientes. L’indice de HOMA-IR moyen etait de 2,84 ± 2,2 avec 36,4 % des patientes en insulinoresistance. Ces dernieres avaient un HOMA-IR moyen de 4,51 avec 93 % d’obesite abdominale et 29,54 % d’exces ponderal. Conclusion La prevalence de l’insulinoresistance au cours du SOPK retrouvee se rapprocherait de celle de la femme d’origine congolaise. Contrairement a la majorite des etudes qui rapportent des chiffres plus eleves 50-70 %. Elle semblerait etre dependante de la distribution de graisse plus que l’exces ponderal.
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