Antipsychotiques, hyperprolactinémie et qualité de vie

2014 
Les antipsychotiques de premiere et deuxieme generation apportent un confort important de par la regularisation et la stabilisation des symptomes cliniques chez les personnes atteintes de schizophrenie et autres psychoses. Ils s’accompagnent d’effets secondaires nombreux parmi lesquels l’hyperprolactinemie qui n’est pas responsable d’une morbidite importante mais peut induire un inconfort pour le patient et responsable d’une demande d’interruption du traitement antipsychotique. Certains antipsychotiques induisent plus d’hyperprolactinemie (amisulpride, risperidone et paliperidone) que d’autres (aripiprazole et quetiapine) [1] . Cet effet secondaire de classe est correle a la diffusion et a l’affinite du medicament pour les recepteurs dopaminergiques D2 pituitaires. L’objectif de cette etude est d’evaluer le niveau d’hyperprolactinemie induit par les antipsychotiques de premiere et deuxieme generation et son eventuel retentissement sur le confort de vie des patients. La population etudiee comprend des patients hospitalises et suivis en CMP, stabilises. Ces patients ont le diagnostic de schizophrenie ou de troubles schizo-affectifs. Nous allons effectuer le dosage de prolactinemie chez 50 patients (25 hommes, 25 femmes) traites par antipsychotiques de premiere et deuxieme generation, associe a un questionnaire pour evaluer leur qualite de vie. Les resultats seront analyses en fonction des donnees de la litterature. Il s’agit d’une etude observationnelle puisque le dosage de la prolactinemie est recommande dans la surveillance biologique et clinique de la prescription d’antipsychotique.
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