P1150 Intérêt au cours du diabète de type 1 d’un contrôle optimise de la glycémie post-prandiale sur la prévention du stress oxydant

2013 
Introduction Chez le patient diabetique, les « pics » hyperglcemiques post-prandiaux pourraient contribuer a la genese de l’atherosclerose. La dysfonction endotheliale induite par l’hyperglycemie fait tres vraisemblablement intervenir des phenomenes de stress oxydatif. Ces excursions hyperglycemiques sont en general trop transitoires pour influencer de facon significative l’equilibre glycemique moyen (HbA1c). L’objectif principal etait d’evaluer chez des patients diabetiques de type 1 (DT1) l’influence du moment de l’injection d’analogue rapide (pre- ou post-prandiale) sur l’amplitude du stress oxydatif quantifie par les isoprostanes urinaires Materiels et methodes 18 patients diabetiques de type 1, âges de 36,4 (± 8,6) ans, maitrisant l’insulinotherapie fonctionnelle, suivis pendant une periode de 6 mois de facon etroite grâce au carnet glycemique electronique dont ils etaient munis, randomises suivant un schema therapeutique en cross-over sur 2 periodes successives de 3 mois d’analogue ultrarapide, injecte soit en pre-prandial, soit en post-prandial une heure apres le debut du repas. Resultats La valeur d’HbA1c etait a l’entree de l’etude de 7,3 (± 0,7) %, de 7,44 %[IC : 7,02 ; 7,85] apres la sequence de 3 mois en injection pre-prandiale, et de 7.90 %[7.48 ; 8,31] apres celle en injection post-prandiale (p = 0,086). La difference entre la glycemie post-prandiale et la glycemie a jeun etait de 0,66 [0,30 ; 1,02] g/l pendant la periode d’injection pre-prandiale, et de 0,98 [0,64 ; 1,31] g/l en periode d’injection pre-prandiale, soit un delta de 0,31 [–0,05 ; 0,68] (p = 0,0850). Le dosage des isoprostanes urinaires etait de 37,10 [31,96 ; 42,24] pmol/mmolcreatinine pendant la periode d’injection pre-prandiale et de 36,74 [31,60 ; 41,89] en periode d’injection post prandiale (p = 0,9160). Conclusion Chez des DT1 en equilibre glycemique moyen controle, le moment pre- ou post-prandial de l’injection d’analogue ultrarapide, meme s’il tend a augmenter les excursions hyperglycemqiues, ne majore pas de facon significative le stress oxydatif. Ceci serait un argument en faveur de la flexibilite du traitement par analogues rapides.
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