F-01: Bactériémies à SARM : quelle réalité ?

2014 
Introduction – objectifs Le traitement par vancomycine (Va) des bacteriemies (B) a SARM fait debat du fait d’un risque accru d’echec en cas de CMI > 2 mg/L (voire 1,5) et de choix alternatifs tels teicoplanine (Te) ou daptomycine (Da). Le but fut d’analyser la realite des B a SARM dans un CHU de 2 500 lits. Materiels et methodes Etude retrospective de tous les cas survenus de 01/2012 a 03/2013 et de leur evolution selon la valeur des CMI (E-test ® ). Resultats En 15 mois, identification de 2 421 infections a SA : 1 862 SASM dont 243 issus de B (13 %), et 559 SARM dont 46 issus de B (8 %) (p  90  = 2 mg/L. Les CMI 90 de Te et Da etaient de 1,5 mg/L et 0,25 mg/L. Trente huit patients furent traites (5 decedes avant traitement dont 1 abstention et 1 non hospitalise), 30 par Va (dont 3 en switch). 9 par Te (7 en switch) et 7 par Da (6 en switch). La B se negativait en moyenne en 5 j (0–22), pour une duree moyenne de traitement de 10 (1–20) pour Va, 18 j (3–31) pour Te et 21 j (2–41) pour Da. La mortalite ( Conclusion Les B a SARM sont desormais rares (3 cas/mois pour 2 500 lits) et principalement en secteur de medecine. Pour la Va, Aucune souche n’avait une CMI > 2 mg/L, si bien que 75 % des souches resteraient couvertes si la valeur critique etait abaissee a 1,5 mg/L.
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