Colique néphrétique fébrile : enquête de pratiques auprès des urologues membre de l’AFU

2019 
Objectifs Nous avons propose a partir d’un cas clinique de colique nephretique febrile d’evaluer les attitudes et les pratiques de prescription des urologues en matiere d’infectiologie urologique. Notre objectif etait d’avoir un apercu des prises en charge concernant un cas clinique standard et d’identifier les facteurs de risque associes aux mauvaises pratiques afin de proposer des moyens permettant une meilleure adhesion et application des recommandations. Methodes Tous les urologues inscrits aupres de l’Association francaise d’urologie (AFU) ont ete invites par e-mail a remplir un questionnaire en ligne a partir de la plateforme SurveyMonkey entre juillet et septembre 2018 concernant un cas clinique de colique nephretique febrile. Il y avait 10 questions, chacune constituees de 5 items. Nous presentons ici les donnees recueillies et le taux de reponse exacte en fonction du statut. L’ensemble des donnees statistiques ont ete obtenues a partir du logiciel Excel. Resultats Nous avons obtenu 868 reponses (49,4 %) dont 465 completes qui ont pu etre analysees. Parmi les urologues, 58,8 % avaient realise l’evaluation exacte du score qSOFA = 2, 65,3 % realisaient une derivation en urgence des urines et une antibiotherapie immediate. Parmi les urologues, 54,7 % prescrivaient une bitherapie (betalactamine avec aminoglycoside) dont 60,5 % prescrivaient une C3G parenterale et 39,9 % recommandaient l’utilisation d’amikacine et consideraient que l’insuffisance renale ne contre-indiquait pas la prescription d’aminoside. Soixante-deux pour cent utilisaient en relais l’amoxicilline et parmi ceux-ci, 9,3 % a la dose de 2 g × 3/j per os, 1,7 % preconisaient une duree de 10 j et 2,6 % une duree de 14 j. La proportion de bonnes reponses en fonction du statut (urologue senior, CCA-AH et internes) retrouvait 44,7 % de bonnes reponses chez les urologues seniors, 53 % chez les CCA ou AH et 51,9 % chez les internes ( Fig. 1 ). Conclusion Malgre des recommandations, les bonnes pratiques en infectiologie ne sont appliquees que par moins d’un urologue sur deux en France. En outre les prescripteurs juniors sont plus au fait des recommandations que les seniors. Ceci souligne la necessite de diffuser davantage les recommandations et de changer les pratiques en particulier des urologues seniors en utilisant de nouveaux support de communications.
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