Une pharmacologie des antidépresseurs à revisiter : l'exemple du escitalopram

depressif caracterise voire dans une perspective psychostimulante lie au culte de la performance. A l’inverse d’authentiques patients deprimes n’accedent pas a une prise en charge therapeutique optimale. Au-dela de ce questionnement philosophique et ethique, bien argumente par Andre Comte-Sponville [6], le traitement antidepresseurs pose des questions plus pragmatiques : quelle reponse pharmacologique adaptee en fonction des populations cibles ; comment ameliorer la reponse au traitement compte tenu de la frequence non negligeable (environ 30 %) des patients non repondeurs ; comment accelerer le delai d’action des antidepresseurs qui est en moyenne de deux a trois semaines en raison de l’adaptation neurobiologique necessaire a l’observation du plein effet pharmacologique. La reponse a ces questions passe par une meilleure connaissance du mecanisme d’action des antidepresseurs et de la disparite des effets entre les antidepresseurs. Elle passe egalement par l’optimisation des traitements actuels ou par la mise sur le marche d’antidepresseurs nouveaux.