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Rythmer la matière historique

2008 
Les textes reunis par Paule Petitier et Gisele Seginger deploient une reflexion sur plus de deux siecles, une reflexion ayant comme vecteur l’idee du « rythme » en tant que pivot articulant « temps » et « histoire » ou, plus largement, comme mode d’interrogation de la matiere historique. Couvrant des franges d’un siecle qui signe l’entree en regime moderne d’historicite jusqu’a l’effritement de la pensee teleologique dans « l’asthenie rythmique »1, les Formes du temps se veut un collectif ou ecrivains, philosophes de l’histoire et historiens sont tour a tour questionnes, afin de saisir chez eux des formalisations temporelles empreintes de ou defiant l’historicisme. En ce sens, ce collectif offre un espace d’analyse ou cohabitent presentations et representations des mouvements historiques depuis la fin du XVIIIe siecle, moment d’une intermittence decisive qui fonde un nouveau rapport rythmique a l’egard d’une histoire engagee sur la voie de l’acceleration des 1789 et orientee vers un devenir qui s’essouffle pour s’abimer avec le XXe siecle. En s’interessant a l’immobilisme tout juste temporalise de l’Ancien Regime, c’est-a-dire a cette conceptualisation ou passe, present et futur se confondent pour donner l’illusion d’un pietinement perpetuel, Henri Duranton degage une premiere forme du temps. Celle-ci est extraite du cycle de la monarchie, inseparable de la tradition et antonyme du seculier. Au XVIIIe siecle, l’indifferenciation temporelle martelee par le regne des rois franc
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