L’impact du dépistage génomique viral (DGV) en Italie de 2001 à 2003

2005 
En Italie, le recours au depistage genomique viral (DGV) dans les dons de sang est obligatoire depuis le 28 juin 2002. Cependant, cette technique a ete utilisee, a un stade experimental, des 2001. Pendant la periode de transition, il etait possible d’avoir recours au test EIA pour la detection de l’antigene core du virus de l’hepatite C (Ag HBc). Compte-tenu du nombre important de centres de transfusion sanguine en Italie, il a ete necessaire de reorganiser la validation biologique des dons de sang, par une centralisation partielle du depistage par DGV. Le Gruppo Italiano per lo Studio delle Malattie Trasmissibili con la Trasfusione (Groupe italien d’etudes des infections transmissibles par transfusion) a mene une etude nationale afin d’evaluer le DGV sur la base d’un recueil annuel de donnees fournies par un questionnaire envoye a tous les centres. Au cours des trois premieres annees de l’enquete, 219 centres de transfusion ont retourne les questionnaires. Entre janvier 2001 et decembre 2003, 3 894 894 dons de sang ont ete testes pour l’ARN-VHC et 2 186 468 pour l’ARN-VIH. Douze tests etaient positifs pour le VHC et quatre pour le VIH, soit un gain respectif du DGV par rapport au test immunologique de 3,1 par million de dons pour le VHC et de 1,8 par million pour le VIH. Cinq des 12 donneurs ARN-VHC positifs et anti-VHC negatifs presentaient des valeurs de TLA anormales ; ces dons auraient donc ete refuses meme en l’absence du DGV. Cette observation porte alors le gain final du DGV pour le VHC a 1,79 par million. En Italie, depuis la mise en place du DGV, le risque residuel de transmission du VHC ou du VIH par transfusion sanguine est extremement faible.
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