Recommandations françaises du Comité de Cancérologie de l’AFU – Actualisation 2018–2020 : tumeur de la surrénale

2018 
Resume Introduction L’objectif de cette publication est de proposer les recommandations du CCAFU etablies par le sous-groupe des organes genitaux externes pour le diagnostic, le traitement et le suivi des tumeurs malignes du penis. Materiel et methodes Le groupe de travail multidisciplinaire a mis a jour les recommandations de 2016–2018 en s’appuyant sur une analyse exhaustive de la litterature selon les criteres methodologiques de la grille AGREE-II. Resultats Le carcinome epidermoide est la tumeur maligne du penis la plus frequente. L’examen clinique permet le plus souvent d’apprecier l’extension locale de la tumeur, mais une IRM (en erection pharmaco-induite) peut preciser son infiltration en profondeur. Une evaluation clinique de l’extension regionale est indispensable par la palpation bilaterale des aires ganglionnaires inguinales. En l’absence d’adenopathie palpee, aucune imagerie ne peut ecarter les micrometastases (25 % des cas) rendant l’exploration lymphonodale invasive necessaire si la tumeur primitive presente un risque d’extension ganglionnaire (toutes les tumeurs sauf celles a faible risque). Une recherche de ganglion sentinelle est recommandee en premiere intention. Le curage bilateral modifie, plus morbide, est la seule autre option. En cas d’adenopathie palpee, un bilan d’extension doit etre realise, par une TEP-TDM au 18 F-FDG et a defaut par une tomodensitometrie thoraco-abdomino-pelvienne. En cas d’adenopathie mobile (cN1/cN2), une cytoponction a l’aiguille fine est recommandee comme aide a la confirmation pathologique. Le traitement de la tumeur est le plus souvent chirurgical. Il doit etre le plus conservateur possible, avec un imperatif de marges saines. Dans certains cas, une curietherapie ou un traitement topique peut etre propose. La prise en charge therapeutique des aires ganglionnaires doit etre systematique, si possible lors du traitement de la tumeur initiale. Seule la lymphadenectomie inguinale a un role curatif chez les patients ayant une atteinte d’un ganglion unique (stade pN1). En cas d’extension ganglionnaire plus etendue, une prise en charge multimodale avec chimiotherapie est recommandee (GETUG 25). Conclusions Le traitement des cancers du penis est essentiellement chirurgical plus ou moins associe a une chimiotherapie en cas d’extension ganglionnaire. Le facteur pronostique principal est l’atteinte ganglionnaire justifiant une prise en charge diagnostique et therapeutique precoce des aires inguinale.
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