La séquestration cytoplasmique de la protéine p53 revisitée
2003
L’inactivation de la p53 dans les tumeurs humaines se manifeste frequemment par la mutation, plus rarement par l’exclusion nucleaire de la proteine sauvage. Decrite par Uta Moll en 1992, la « sequestration » cytoplasmique de p53 a fait l’objet de nombreuses etudes visant a comprendre le mecanisme de cette inactivation, a l’aide de lignees de neuroblastome, un modele d’etude de choix. Une equipe americaine de la Columbia University (New York) a isole une proteine cytoplasmique, Parc, capable de se lier specifiquement a p53 et de l’ancrer dans le cytoplasme, l’empechant de regagner le noyau pour exercer sa fonction de facteur transcriptionnel. Une « therapeutique » anti-Parc par ARN interference permet la translocation nucleaire de p53, restitue a la proteine sa fonction et aux neuroblastes malins leur sensibilite a la radio-chimiotherapie.
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