Évaluation des apports solaires à l'échelle d'un quartier urbain en période de chauffe selon sa typologie, son orientation et sa latitude dans un contexte de densification de la ville

2014 
La densification des villes constitue un enjeu pour les gestionnaires des villes qui seront appeles par la communaute gouvernementale a prendre des decisions afin de limiter les effets que cette urbanisation peut entrainer sur la qualite de l’environnement des habitants. Les energies renouvelables seront appelees a etre utilisees comme levier afin d’atteindre des objectifs lies au developpement durable des villes. L’energie solaire passive est etudiee dans ce travail afin de determiner ses effets dans un canyon urbain existant situe dans cinq villes, San Francisco, Montreal Bordeaux, Lyon et Stockholm. L’energie directe et diffuse du soleil est prise en compte a l’aide du modele solaire de Perez, la radiosite n’est pas utilisee dans ce travail. La demande energetique en chauffage est calculee a l’aide des degres-jours. Les etudes sont faites pendant la periode de chauffage de chaque ville. Plusieurs formes de quartier (7) sont creees a partir d’un quartier original afin de valider l’importance de la forme sur le gisement solaire. L’analyse des resultats montre que l’orientation optimale du quartier fait varier le gisement solaire de 5 % par rapport a l’orientation initiale franc sud proposee, cette valeur diminue a chaque fois que des etages sont ajoutes sur tout le contexte. Une rotation par rapport a l’initiale de 90o peut faire varier l’irradiation solaire disponible de 6 a 15 % selon la ville a l’etude. La densification du quartier par l’ajout d’etage montre des effets negatifs au niveau du gisement solaire ou une forte diminution de l’energie recue au niveau des fenetres du premier etage est notee. Une baisse du potentiel solaire de 65 % est constatee lorsque trois etages sont ajoutes au contexte original. Les resultats montre que l’energie solaire passive a tres peu d’impact au niveau du chauffage des bâtiments des annees 1960, 5 % de la demande en chauffage est a combler. Par contre pour les constructions de nos jours selon la ville etudiee et le scenario, la demande en chauffage est comblee de 20 a 90 % par les gains solaires.
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