Phénotypes de résistance des souches d’Escherichia coli responsables d’infection urinaire au laboratoire du Centre Hospitalo-Universitaire de Befelatanana Antananarivo

2017 
INTRODUCTION: l’infection urinaire a Escherichia coli est frequente en milieu hospitalier. Cette etude se propose de decrire les differents phenotypes de resistance des souches d’Escherichia coli afin de surveiller leur emergence. METHODES: il s’agit d’une etude retrospective de type descriptif de 102 souches d’Escherchia coli responsables d’infection urinaire sur une periode allant du mois de Janvier 2014 au mois d’Octobre 2016 au Laboratoire du Centre Hospitalo-Universitaire Befelatanana Antananarivo. RESULTATS: la resistance aux beta-lactamines a identifie des penicillinases de haut niveau 50% (n=51), des Escherichia coli secretrices de Beta-Lactamase a Spectre Etendu E-BLSE 22,5% (n=23), des cephalosporinases de haut niveau 14,7% (n=15), des penicillinases de bas niveau 5,9% (n=6), des souches sauvages 5,9% (n=6) et une souche d’Escherichia coli hautement resistante emergente. La resistance aux aminosides a concerne 58 (56,9%) phenotypes sauvages, 29 (28,4%) souches sensibles a l’amikacine et 15 (14,7%) resistants a tous les aminosides. La resistance aux fluoroquinolones a identifiee 52 (51%) souches sauvages, 9 (8,8%) souches sensibles a la ciprofloxacine et 41 (40,2%) resistantes a tous les fluoroquinolones. Les femmes (25, 7%) (p= 0,25, NS), les sujets de plus de 60 ans (38,7%) (p=0,02), les sujets hospitalises dans le service de nephrologie (53,8%) (p=0,04), ayant presente des troubles urinaires et renaux (29, 7%) (p= 0,2, NS), ont ete les plus affectes par les E-BLSE. CONCLUSION: la multi-resistance elevee des souches d’Escherichia coli interpelle sur une revision du traitement empirique des infections urinaires.
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