Personal privacy and public health: potential impacts of privacy legislation on health research in Canada.

2008 
Abstract Despite variation in Canadian privacy laws between provinces and territories, increasing legislative protection of personal privacy has imposed restrictions on health research across the country. The effects of these restrictions on patient recruitment include increased study costs, durations, and decreased participation rates. Low participation rates can jeopardize the validity of research findings and the accuracy of measures of association by introducing non-response, or participation bias. We constructed simulations to assess potential effects of non-response bias on the accuracy of measures of association in a hypothetical case-control study. Small biases that alter the probability of selecting an exposed case can lead to dramatic inflation or attrition of the odds ratio (OR) in case-control studies. ORs are more unstable and subject to error when the true probability of selecting an exposed case is greater, such that strong positive associations are subject to error even at low levels of bias. Well-powered, population-based epidemiological research is a cornerstone of public health. Therefore, when weighing the benefits of protecting personal privacy, the benefits of valid and robust health research must also be considered. Options might include special legislative treatment of health research, or the use of an “opt-out” (vs. the current “opt-in”) construct for consent in confidential research. Key words: Privacy; legislation; public health; epidemiology Resume Les lois sur la protection des renseignements personnels different d’une province et d’un territoire a l’autre au Canada, mais dans l’ensemble, la protection juridique accrue accordee a la protection de la vie privee impose des restrictions a la recherche en sante dans tout le pays. Comme ces restrictions ont un effet sur le recrutement des patients, elles font augmenter le cout et la duree des etudes, et diminuer les taux de participation. Or, de faibles taux de participation peuvent compromettre la validite des resultats de recherche et l’exactitude des mesures du degre d’association en introduisant des biais de non-reponse ou de participation. Nous avons construit des simulations pour analyser les effets possibles du biais de non-reponse sur l’exactitude des mesures d’association pour une etude cas-temoin hypothetique. On sait que de faibles biais, s’ils modifient la probabilite de selectionner un cas expose, peuvent entrainer une inflation ou une attrition considerable du rapport de cotes (RC) dans une etude cas-temoins. Les RC sont plus instables, et comportent un risque d’erreur plus grand, lorsque la probabilite reelle de selectionner un cas expose est plus grande, ce qui fait que des associations fortement positives peuvent etre erronees meme si les biais sont faibles. La recherche epidemiologique fondee sur la population et dotee d’un bon degre de puissance est la pierre angulaire de la sante publique. Par consequent, lorsqu’on soupese les avantages de la protection de la vie privee, il faut tenir compte de l’avantage de pouvoir mener des etudes de recherche en sante valides et robustes. On pourrait par exemple appliquer un traitement juridique particulier a la recherche en sante ou faire appel a la « participation facultative » (par opposition a la « participation sur demande » en vigueur actuellement) pour obtenir le consentement des patients aux travaux de recherche confidentiels. Mots cles : protection des renseignements personnels; lois; sante publique; epidemiologie
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