SEIPA aux huîtres : enquête francilienne préliminaire

Introduction Le syndrome d’enterocolite aux proteines alimentaires est une forme particuliere d’allergie non IgE-dependante. Le premier cas de SEIPA confirme par TPO aux mollusques date de 2012 [1] . Les huitres declenchent chez certaines personnes des symptomes typiques de SEIPA, mais la majorite ne consulte pas, d’ou l’absence de donnees epidemiologiques. Methodes Enquete retrospective aupres des allergologues franciliens en 2019 Resultats Trent huit cas de SEIPA aux huitres ont ete rapportes. – Femmes : 81.6 %, – Âge moyen : 40 ans, – Atopie : 18, – 5 Allergies alimentaires IgE dependante associees, – 7 SEIPA pour un autre aliment : poire, moules, coquilles Saint Jacques, crustaces, sarrasin, – Anteriorite des symptomes : > 10 ans : 39,5 %, – Nombre d’episodes : 1 : 7,9 %/2 : 21,1 %/3–5 : 31,6 %/> 5 : 13,2 %, – Tolerance des autres mollusques : 65,7 %, – Passages aux urgences : 16,7 % ; reanimation/soins intensifs : 2,7 %, – Recherche d’IgE sp. huitres : 6/prick test mollusque : 9/TPO : 0, – Prescription : medicament : 0/eviction : 34. Discussion Il s’agit ici d’une serie retrospective, non controlee par TPO. Des caracteristiques de notre serie sont semblables a la serie de Tan et al. [2] . Conclusion Cette serie retrospective de 38 cas montre une predominance feminine avec un âge moyen autour de 40 ans, l’association d’un SEIPA a d’autres aliments dans 7 cas (18 %, noix de Saint-Jacques dans 4 cas) et un terrain atopique dans environ 50 % des cas. Les prick tests sont toujours negatifs. Les symptomes peuvent etre graves avec passage aux urgences (17 %) et hospitalisation en reanimation dans un cas. Nous souhaitons etendre cette experience grâce a une etude nationale.