Le déni en alcoologie, à travers ce qu’il n’est pas

2016 
Le malade alcoolique est souvent redoute par la repetition de ses conduites, en reference au traditionnel « qui a bu, boira ». Il est aussi frequemment reduit a une presupposee mauvaise foi et a des reticences a parler de ses troubles ou de lui-meme, rapidement resumees sous le nom generique de deni.La situation du soigne sera envisagee dans cet article, a travers ses possibles difficultes a communiquer et a investir le support de la parole, a la lumiere de diverses references complementaires neurocognitives (de negligence, d’anosognosie, d’apathie…) ou psychodynamiques (d’apsychognosie, d’alexithymie, d’alteration de lecture de l’esprit de la theorie de l’esprit), delimitant ainsi en negatif les contours de la notion classique de deni en alcoologie.Apres avoir passe en revue la diversite des formes du deni, de ses presentations et de ses registres, le texte envisagera les fonctions de cette negation, la considerant essentiellement en alcoologie comme une denegation, plutot que comme un deni.L’objectif de cette revue theorique est de proposer aux soignants de faire-avec et de s’adapter, plutot que de simplement lutter contre. Enfin, et en contrepoint, la question du deni des soignants sera consideree comme une alternative presente, voire predominante.
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