Chargez ! Quand mettre en charge n’est plus de l’usure mais de la stimulation

2018 
Introduction Le conseil de se reposer a, depuis longtemps, montre qu’il donnait de moins bons resultats que de rester actif dans les lombalgies, et pas de meilleurs resultats pour les sciatalgies [1] . Le modele biopsychosocial ayant connu une grande mise en avant ces dernieres annees, on comprend desormais l’importance d’eviter la kinesiophobie qui est associee a la perte de qualite de vie chez les patients [2] . De nombreux soignants sont eux-memes victimes de cette kinesiophobie et restent esclaves du paradigme de l’economie des mouvements pour eviter l’usure. Pouvons-nous aujourd’hui plebisciter la charge sans crainte ? Methode Une revue narrative de la litterature a ete realisee incluant des donnees de la science fondamentale et des observations transversales de cohortes de patient pour estimer la pertinence clinique de ces donnees fondamentales. Les recherches s’interessaient a tous les tissus. Resultats Les effets benefiques de la charge semblent bien etablis sur les muscles et tendons [3] et semblent egalement presents pour les os, les ligaments, le cartilage et meme le systeme nerveux. Les bienfaits de la charge semblent couvrir un large eventail, que ce soit des effets trophiques, par stimulation de la production de matrice extracellulaire, ou effets anti-inflammatoires par liberation de cytokines anti-inflammatoires [4] . Conclusion Aujourd’hui, on a un certain nombre d’elements qui permettent de penser qu’on peut bouger sans crainte. Le defi ne semble plus etre de savoir quel mouvement est bon, mais quelle dose.
    • Correction
    • Source
    • Cite
    • Save
    • Machine Reading By IdeaReader
    4
    References
    0
    Citations
    NaN
    KQI
    []