Comparaison entre le métoclopramide et l'halopéridol dans le contrôle des nausées et vomissements en post-chimiothérapie dans le cancer du poumon

2009 
Resume Objectifs : Comparer l’efficacite du metoclopramide et de l’haloperidol, associes a la dexamethasone, dans la prevention des nausees et vomissements en post-chimiotherapie chez les patients atteints d’un cancer du poumon et comparer la tolerance de ces deux regimes. Methodologie : Etude retrospective effectuee a la clinique d’oncologie de l’Hopital Laval, du mois de mai a decembre 2005. Differentes variables ont ete recueillies, dont l’intensite des nausees, la frequence des vomissements, des haut-le-coeur, le nombre de comprimes ou de suppositoires antinauseeux complementaires pris par le patient, ainsi que les effets indesirables survenus a la suite du traitement de chimiotherapie. Resultats : Sur cinquante et un patients inclus dans l’etude, vingt et un patients ont fait partie du groupe haloperidol et trente du groupe metoclopramide, pour un total respectif de 83 et 78 cycles de chimiotherapie. L’haloperidol prevenait completement les nausees dans 51,8 % des cas comparativement a 38,4 % pour le metoclopramide. Aucune difference significative n’etait observee entre les deux groupes pour ce qui est de la moyenne des vomissements, le nombre de hautle- coeur ainsi que le nombre de comprimes ou de suppositoires antinauseeux complementaires pris par le patient. L’incidence d’effets indesirables avait tendance a etre plus elevee dans le groupe metoclopramide. Conclusion : Les resultats demontrent que l’haloperidol serait au moins aussi efficace que le metoclopramide pour prevenir les nausees et vomissements associes au traitement du cancer du poumon par la chimiotherapie et que le metoclopramide serait moins bien tolere que l’haloperidol pour cette indication. Abstract Objectives : To compare the efficacy and tolerability of metoclopramide and haloperidol in combination with dexamethasone in the prevention of chemotherapy induced nausea and vomitting in patients with lung cancer. Methods : This was a retrospective study done for the period May–December 2005 at the Hopital Laval oncology clinic. Data on the following variables was collected: intensity of nausea, frequency of vomiting and retching episodes, number of additional antiemetic tablets or suppositories taken by the patient, as well as other side effects experienced following chemotherapy. Results : Of the 51 patients in the study, 21 were included in the haloperidol group and 30 in the metoclopramide group, for a total of 83 and 78 cycles of chemotherapy, respectively. Haloperidol completely prevented nausea in 51.8% of cases compared to 38.4% for metoclopramide. There were no significant differences between groups with respect to average number of vomiting episodes, number of retching episodes, and number of additional anti-emetic tablets or suppositories taken by the patient. The incidence of adverse effects tended to be higher in the metoclopramide group. Conclusion : The results show that haloperidol is at least as efficacious as metoclopramide in the prevention of chemotherapy induced nausea and vomiting related to the treatment of lung cancer. Metoclopramide is not as well tolerated as haloperidol for this indication. Key words: Haloperidol; metoclopramide; antiemetic prophylaxis; chemotherapy; lung cancer.
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