Le commencement : une affaire d'être et de langage

2009 
Le choix du titre de cet essai sur le commencement vient battre en breche la tres celebre formule des Plaideurs de Racine « Ce que je sais le mieux, c'est mon commencement. », placee en epigraphe de l'introduction. Pierre Gibert traite de la quete constante du commencement, toujours insaisissable. Il revient sans cesse au fait que le commencement releve conjointement des questions de l'etre et de celle du langage : comment est-on passe du non-etre a l'etre ? qu'y avait-il au commencement ? comment le dire, le raconter ? L'ouvrage s'organise en trois parties : le point de depart est la necessite pour l'etre humain de poser un commencement a son histoire individuelle, puis a l'histoire de son espece, enfin a l'histoire de l'humanite. La question ontologique du commencement est inscrite dans le temps selon cette triple perception. L'introduction pose les enjeux, essentiellement langagiers, de la question du commencement, qui est a la fois une « necessite » (p. 9) et une « evidence » (p. 10), et prend la forme d'un recit. C'est avec ce terme de recit que le commencement entre dans la sphere de l'esthetique, de la fiction et donc de la possible manipulation. Si Pierre Gibert refuse l'idee d'un genre litteraire « recit du commencement » (p. 12), les aspects de la mise en forme textuelle en correlation avec la part d'enigme qui subsiste quel que soit le point de vue adopte dans l'exposition du commencement (
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