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Génétique de l'infertilité

2008 
L’infertilite touche au XXIeme siecle un couple sur 5. La publication de cas familiaux d’infertilite suggere de possibles causes genetiques a l’infertilite. Le travail comporte deux parties :1. La globozoospermie. Une analyse de liaison par puces ADN 10K est realisee dans une fratrie consanguine (3 freres globozoospermiques et 3 fertiles) et revele une mutation de Spermatogenesis Associated 16 (SPATA16). Un trouble de l’epissage de l’exon 4 est suspecte et confirme in vitro (SPATA16 humaine est exclusivement testiculaire). L’exon 4 exclu en cas de mutation contient un domaine tetratricopeptidique, domaine d’interaction proteine/proteine. Cette etude precise le diagnostic d’infertilite familiale et elargit les connaissances sur la biogenese de l’acrosome. Enfin, specifiquement testiculaire, SPATA16 est une cible interessante de contraception masculine. 2. Recherche d’une cause genetique aux echecs inexpliques d’implantation embryonnaire avec l’etude des mucines endometriales MUC1 et MUC4, potentiellement impliquees dans l’inhibition de l’implantation embryonnaire. La region centrale des mucines, codee par l’exon 2, presente un polymorphisme VNTR. Une petite taille VNTR est suspecte d’entrainer des echecs d’implantation embryonnaire humaine. MUC1 et MUC4 sont etudiees ici, du polymorphisme VNTR (par Southern blot) a l’expression endometriale (ARNm par RT-PCR et proteine par immunohistochimie) dans 3 populations : femmes fertiles spontanement, femmes ayant eu un enfant par FIV et femmes presentant plusieurs echecs inexpliques d’implantation embryonnaire. Aucune difference significative de polymorphisme VNTR ou d’expression n’est retrouvee n’est entre les 3 groupes.
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