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Interféron bêta et thyroïde

2020 
Introduction L’interferon (INF) beta est largement utilise dans le traitement de la sclerose en plaque (SEP). Ces produits peuvent entrainer des anomalies thyroidiennes dont la frequence est variable d’une etude a l’autre, mais qui peut atteindre jusqu’au 20 % des sujets traites. Il s’agit le plus souvent de l’apparition des anticorps antithyroidiens, mais les dysthyroidies induites ou reveles par interferon existent egalement. Observation Nous rapportons le cas d’une patiente âgee de 34 ans, suivie au service de neurologie de l’hopital Tahar-Sfar Mahdia depuis 2013 pour une sclerose en plaque remittente et recurrente SEP-RR et mise sous interferon beta 1-b. Quatre ans apres l’introduction du traitement, la patiente a presente une hypersudation et des palpitations. L’examen clinique a objective une tachycardie a 100 bpm, une exophtalmie mais pas de goitre. Le diagnostic d’une hyperthyroidie a ete evoque et confirme biologiquement par des taux de TSH et anticorps anti-thyroglobulines eleves. Le bilan avant traitement etait strictement normal. La decision therapeutique etait de poursuivre l’INF-beta et mettre la patiente sous antithyroidien de synthese avec une amelioration clinique et biologique. Discussion Les dysthyroidies induites par les INF-alpha sont bien documentes dans la litterature. Par contre, peu etudes se sont interessees aux effets des INF-beta sur la fonction thyroidienne. Son utilisation croissante dans le traitement de la SEP a permet d’objectiver la survenue de dysthyroidie, ce qui justifie un bilan thyroidien prealable au traitement et une surveillance biologique reguliere.
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