Prévalence de prescriptions de sérologies de l’hépatite B et de vaccins contre l’hépatite B en médecine générale, une étude à partir de l’EGB du SNIIRAM

2017 
Introduction Le virus de l’hepatite B (VHB) est un probleme mondial de sante publique. Son evolution vers une hepatite chronique, entraine un risque de cirrhose et d’hepatocarcinome. Le mode de transmission interhumaine est bien connu, un vaccin efficace est disponible depuis 1982, cependant, la transmission du VHB n’est toujours pas interrompue malgre les recommandations vaccinales. L’objectif de cette etude est d’estimer la prevalence des prescriptions de serologies du VHB et de vaccins contre le VHB, faites en medecine generale, sur les donnees de remboursement de l’assurance maladie en Ile-de-France entre 2009 et 2012. Materiels et methodes Utilisation des donnees de l’echantillon generaliste des beneficiaires de la securite sociale. Realisation de requetes sur le portail du SNIIRAM via SAS guide pour estimer le prevalence des prescriptions en population generale, dans la population cible (ALD 6, 7, 10, 11, 19, 30), dans la population cible 2009–2012 (population cible dont l’ALD a debute entre 2009 et 2012). Descriptions des caracteristiques associees a ces prescriptions. Resultats En population generale, 17,4 % des patients ont une prescription de serologie du VHB et 2,9 % une prescription de vaccin contre le VHB. Les caracteristiques significativement associees a la prescription d’une serologie du VHB sont : etre une femme, etre âge entre 18 et 45 ans, etre beneficiaire de la CMUc et faire partie des populations cible et cible 2009–2012. Les caracteristiques associees a la prescription de vaccin sont : etre beneficiaire de la CMUc, avoir une prescription de serologie du VHB, habiter en Seine-Saint-Denis ou dans le Val-d’Oise et faire partie des populations cible et cible 2009–2012. Le secteur d’activite du medecin n’est pas significativement associe aux prescriptions de serologie et de vaccin, mais le fait d’etre beneficiaire CMUc est associe a une moindre prescription a la fois de serologie et de vaccin. Au sein de la population generale, 4,7 % des patients font partie de la population cible (ALD cible), et 1,3 % de la population cible 2009–2012 (ALD cible debutant entre 2009 et 2012). Il s’agit en majorite : des hommes, vivant a Paris et en Seine-Saint-Denis, avec une proportion importante de beneficiaires de la CMUc (12,1 a 17,2 %), consultant en majeure partie en en secteur 1 (83 %). Conclusion L’importance des recommandations vaccinales est prise en compte par les medecins generalistes qui prescrivent plus de serologie du VHB et de vaccins anti-VHB pour les populations ayant une recommandation vaccinale specifique. Il faut, d’une part, axer les futures campagnes de lutte contre le VHB aupres des medecins de secteurs 1 car ils voient pres de 80 % des patients et, d’autre part, ameliorer la prise en charge transversale par le reseau de soins ville-hopital.
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