Capacity of autogenous and anautogenous females of the Australian sheep blowfly, Lucilia cuprina, to survive water and sugar deprivation following emergence

1987 
The vast majority of wild-type females of Lucilia cuprina are anautogenous. The survival of wild-type anautogenous females following emergence was compared with that of females from laboratory-selected autogenous strains, when deprived of sucrose and given ad lib access to water, deprived of water and given ad lib access to sucrose, or deprived of both water and sucrose. Anautogenous females survived substantially longer than autogenous females when only sucrose was supplied, but the opposite applied when the flies were supplied with water only. Anautogenous females survived somewhat longer than autogenous females in the absence of both sucrose and water. Thus, autogenous females might be at a disadvantage in the dry conditions which often prevail in areas occupied by the species. RESUME Aptitudes a survivre a la previation des l'emergence, d'eau et de sucres, des femelles autogenes et anautogenes de Lucilia cuprina. La grande majorite des femelles de L. cuprina est anautogene. Cependant, l'observation de femelles autogenes dans la nature, et la selection au laboratoire d'une lignee autogene a partir d'une souche anautogene indique que cette espece est susceptible de devenir autogeee. Le stade de developpement ovarien des femelles capturees dans la nature montre que l'habitat est generalement carence en aliments riches en proteines susceptibles de permettre le developpement ovarien de L. cuprina. Dans de telles conditions, les femelles autogenes devraient etre avantagees; leur tres grande rarete indique que certains desavantages doivent etre associes au genotype autogene. On a constate que les femelles autogenes qui viennent d'emerger ont une teneur en eau plus faible que les anautogenes; ceci suggere que l'un des couts possibles de l'autogenie pourrait etre une aptitude reduite a supporter les periodes de privation d'eau suivant l'emergence. Pour cette raison, la survie de femelles sauvages anautogenes a ete comparee a celles de lignees autogenes selectionnees au laboratoire, en absence de sucrose, en presence ad lib. de sucrose, ou sans eau ni sucre. Pouvues uniquement de sucrose, les femelles anautogenes survivent 12 heures de plus que les autogenes, tandis qu'en presence exclusive d'eau les femelles autogenes survivent 19 heures de plus. En absence de sucrose et d'eau les femelles anautogenes survivent environ 5 heures de plus. II semble que la mortalite des femelles autogenes privees totalement d'aliments est due principalement a un stress hydrique, tandis que le sucrose et le stress hydrique ensemble paraissent jouer un role dans la mort des femelles anautogenes. Ces resultats montrent que l'autogenie des femelles peut etre un desavantage lors des conditions seches frequentes dans l'aire de cette espece.
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