Patrimoine et migration : processus transnationaux de collaboration, construction et légitimation à partir de deux études de cas (Nahua et Mayas vers les États-Unis)

2017 
Les minorites culturelles ont parfois eu besoin de chercher aupres d’organismes internationaux des formes de legitimite pour leurs productions artistiques ou de s’aider d’acteurs transnationaux pour obtenir une reconnaissance dans leur contexte national et s’engager dans un processus de patrimonialisation. Dans cette communication, on s’interrogera sur les individus – migrants, artistes, entrepreneurs culturels, militants politiques ou contestataires, anthropologues, associatifs, institutionnels – et sur les communautes transnationales qui participent au transfert d’objets ou de pratiques depuis leurs cadres habituels au monde de la conservation et de l’animation culturelle. Quels sont les roles et les formes de collaboration de chaque type d’acteur dans cette « chaine patrimoniale » ? A partir de quelles ressources, de quels branchements regionaux, nationaux et transnationaux deploient-ils leurs actions ? Pour aborder ces questionnements, on croisera deux etudes de cas : celle des mutations patrimoniales des peintures sur papier d’ecorce appelees amates, realisees par les peintres nahuaphones du fleuve Balsas (sud-ouest du Mexique) ; et celle du processus de patrimonialisation d’une pratique religieuse originaire du Guatemala – le culte de San Simon – dans la ville de Los Angeles aux Etats-Unis. Ces deux cas permettront d’aborder les formes de valorisation interne et externe mises en œuvre, leur evolution dans le temps, leurs enjeux, et le role des mobilites dans les processus de reconnaissance et de patrimonialisation.
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