Etude des reponses evoquees visuelles chez le grand enfant normal ou presentant des responses paroxystiques a la stimulation lumineuse intermittente

1978 
Resume Les auteurs comparent les R.E.V. obtenues aux frequences de 1, 2, 5, 10 et 15 eclairs/sec chez 213 enfants âges de 3 a 15 ans et repartis en trois lots: 58 normaux, 85 chez qui la stimulation lumineuse intermittente (S.L.I.) fait apparaitre des pointes-ondes ou multiplie celles presentes spontanement, 70 dont l'EEG contient des anomalies paroxystiques insensibles a la S.L.I. La comparaison entre les series a porte: (i) a 1 eclair/sec sur: la morphologie des reponses, leur amplitude, le temps de culmination des principales deflexions, la presence d'une post-decharge; (ii) aux autres frequences, sur le nombre des differentes deflexions des R.E.V., leur temps de culmination, la presence eventuelle d'une potentialisation des reponses interessant soit l'amplitude globale, soit celle d'une ou de plusieurs deflexions, la presence de reponses de morphologie simplifiee dite ‘ondulatoire’. Ces divers parametres ont eteetudies et compares pour toutes les frequences et dans deux conditions differentes: les sujets ayant les yeux ouverts puis les yeux fermes. Il ressort de cette etude que des differences statistiquement significatives existent entre les groupes en ce qui concerne, la morphologie des reponses et la presence ou non d'une post-decharge dans les R.E.V. obtenues a 1 eclair/ sec. En effet, dans le groupe de sujets presentant une S.L.I. activante (groupe B), les premieres reflexions (N 0 , P 1 , N 1 , P 2 ) de la R.E.V. ont un aspect polyphasique beaucoup plus souvent que dans les autres groupes. De meme lorsque les reponses ont ete enregistrees les yeux fermes, elles sont suivies d'une post-decharge chez beaucoup plus de sujets du groupe B (S.L.I. activante) que du groupe C et surtout du groupe A. Par contre, les differences constatees por les autres parametres etudies aux diverses frequences de stimulation lumineuse employees, ne sont pas, quand elles existent, significativement differentes. Les auteurs concluent de ces resultats que dans la plupart des cas, les anomalies paroxystiques declenchees chez l'Homme par la S.L.I. ne sont vraisemblablement pas liees de facon directe aux proprietes fonctionnelles des aires corticales visuelles.
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