Cryothérapie de rattrapage après curiethérapie prostatique

2019 
Resume Introduction et but de l’etude Le but de ce travail etait d’evaluer la cryotherapie en traitement de rattrapage pour une rechute locale apres une curietherapie prostatique. Materiel et methodes Il s’agissait d’une evaluation monocentrique prospective des patients pris en charge par cryotherapie (entre 2013 et 2017) pour une rechute locale (prostate/vesicules seminales) apres une curietherapie prostatique par iode 125 (entre 2000 et 2011). La rechute a ete confirmee par IRM multiparametrique suivie de biopsies ciblees (Koelis). Le caractere local etait affirme par scanographie thoraco-abdopelvienne, scintigraphie osseuse et tomographie par emission de positrons (TEP) a la choline. Le suivi apres la cryotherapie a compris le dosage de la concentration serique d’antigene specifique de la prostate, l’IRM multiparametrique et le toucher rectal a 3 et 12 mois, puis annuellement. La toxicite urinaire et rectale a ete evaluee selon les Common Toxicity Criteria for Adverse Events (CTCAE) V5.0. Resultats et analyse statistique Treize patients ont eu une cryotherapie de rattrapage. La curietherapie avait ete initialement delivree pour une tumeur de stadeT1c-T2a, N0, M0, de score de Gleason 6, une concentration serique mediane d’antigene specifique de la prostate de 7,7 ng/ml (extremes : 4,9–9,1 ng/ml). Le nadir median de la concentration serique d’antigene specifique de la prostate apres la curietherapie etait de 0,6 ng/ml (extremes : 0,1–3,5 ng/ml). Le temps median ecoule avant la rechute etait de 119 mois (extremes : 47–189 mois). La concentration serique mediane d’antigene specifique de la prostate au moment de la rechute etait de 4,1 ng/ml (extremes : 2,4–17,6 ng/ml). L’IRM multiparametrique, la TEP a la choline et les biopsies etaient en faveur d’une rechute locale (lesion unique) dans huit cas. Six d’entre elles sont survenues en dehors de l’isodose de prescription (160 Gy). La cryotherapie a ete associee a une radiotherapie pelvienne chez un patient et a une hormonotherapie adjuvante chez trois (delais : 6 a 12 mois). Avec un suivi median de 20 mois (extremes : 4–63 mois), tous les patients etaient en vie, huit etaient en situation de remission, un de rechute synchrone dans la zone de cryotherapie et en region lomboaortique (hormonotherapie), deux de rechute prostatique controleaterale (nouvelle cryotherapie), un de rechute lomboaortique (radiohormonotherapie) et un de rechute osseuse isolee (radiotherapie stereotaxique). Il a ete observe un cas de toxicite urinaire de grade 1, aucun detoxicite rectale. Conclusion La cryotherapie de rattrapage apres une curietherapie prostatique est bien toleree et assure un taux de controle local satisfaisant au long cours.
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