Gambling Among Emerging Adults: How Gender and Risk Level Influence Associated Problem Behaviours

2019 
This study investigates mental health and substance use problems associated with gambling among Canadian emerging adults (ages 18–20 years). Drawing on a cross-sectional wave of 624 (47.8% male) participants from the Manitoba Longitudinal Study of Young Adults, our findings suggest that among emerging adults, problem gambling should be understood as part of a wider syndrome. The profile of syndromic associations varies with both problem gambling risk level and gender. With respect to risk level, regression models indicate that, relative to no-risk gamblers, lower risk gamblers are more likely to use drugs and alcohol, whereas higher risk gamblers report greater symptoms of depression and anxiety. Males and females present different barriers to recovery: High-risk female gamblers are more likely to rely on escape-avoidance coping mechanisms, whereas their male counterparts tend to lack perceived social support. Given the centrality of these two variables and the lack of literature addressing how they interact, we conclude that further research is needed to understand how gender and gambling severity interact to simultaneously influence gambling-related behaviours among emerging adults. Resume Cette etude porte sur les problemes de sante mentale et de toxicomanie associes au jeu chez les jeunes adultes canadiens (âges de 18 a 20 ans). Fondes sur une vague transversale de 624 participants (47,8% d’hommes) de l’etude longitudinale des jeunes adultes du Manitoba (MLSYA), nos resultats laissent entendre que, parmi les jeunes adultes, le jeu problematique devrait etre aborde comme faisant partie d’un syndrome plus vaste. Le profil des associations syndromiques varie selon le niveau de risque de jeu problematique et le genre. En ce qui concerne le niveau de risque, les modeles de regression indiquent que, par rapport aux joueurs sans risque, les joueurs a faible risque sont plus susceptibles de consommer de la drogue et de l’alcool, tandis que les joueurs a risque plus eleve montrent des symptomes plus importants de depression et d’anxiete. En parallele, les hommes et les femmes rencontrent differents obstacles au retablissement : les joueuses a haut risque sont plus susceptibles de compter sur des mecanismes d’adaptation comme l’echappement ou l’evitement, tandis que leurs homologues masculins ont tendance a manquer de soutien social percu. Compte tenu de la centralite de ces deux variables et du manque de litterature traitant de leurs interactions, nous concluons qu’il est necessaire de poursuivre les recherches pour comprendre les interactions entre le genre et la gravite du jeu pathologique afin d’influencer simultanement les comportements lies au jeu chez les jeunes adultes.
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