Stegomyian indices and epidemiological status of yellow fever in a rural area of the Ivory Coast

1994 
La region de M'bahiakro, occupee par les N'gain, dans le centre de la Cote d'Ivoire, a ete le theâtre d'une epidemie de fievre jaune en 1982. Elle rassemble tous les criteres d'une emergence cyclique du virus amaril compte-tenu du schema epidemiologique actuel de la fievre jaune en Afrique. Ceci a conduit l'ORSTOM, en collaboration avec l'Institut PASTEUR de Cote d'Ivoire, a creer dans cette region une zone-pilote de surveillance epidemiologique de la fievre jaune. La region N'gain, peuplee de 12 000 habitants repartis en 20 villages de 100 a 2000 âmes, est situee dans un secteur preforestier ou regne un climat du type de transition attenuee avec une saison seche et une saison des pluies comportant deux pics de precipitations (mai et octobre), pour un volume annuel moyen faible (1172 mm). L'approvisionnement en eau de plusieurs villages est difficile du fait de la rarete des sources, puits et rivieres. Cette situation conduit les villageois a constituer des reserves d'eau de pluie dans divers types de recipients. Des enquetes ont ete effectuees de fevrier a juillet dans les 20 villages de la region. Dans chaque unite d'habitation, toutes les pieces ont ete recensees et visitees. Les reserves d'eau ont ete prospectees, celles qui hebergeaient des stades pre-imagos de Culicidae ont ete comptees comme gites positifs et les larves et nymphes ont ete parfois prelevees. Les nymphes ont ete mises en elevage et les larves conservees. Le laboratoire a ensuite procede aux identifications d'especes a partir de ces larves et des imagos issus de l'elevage des nymphes. Pour l'exploitation des resultats, ont ete utilisees des tables de correspondance etablies par l'Organisation Mondiale de la Sante, entre la densite des indices stegomyiens (habitation, recipient, BRETEAU) et la circulation du virus amaril au sein des populations humaines. Le type de recipient le plus repandu est la jarre traditionnelle en terre («canari»), situee le plus souvent a l'interieur des habitations, d'ou des indices stegomyiens plus faibles a l'exterieur qu'a l'interieur des habitations. Deux zones aux niveaux de risque epidemique de fievre jaune differents ont ete identifiees: une zone a possibilite d'epidemie nulle ou faible constituee par les villages proches d'un point d'eau permanent et une zone a risque permanent representee par les villages eloignes des points d'eau et utilisant un systeme de reserve dans des jarres intradomiciliaires qui constituent le facteur de risque
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