La dyspareunie chez l’homme : étude prospective à propos de 172 cas

2014 
Objectifs Analyser sa frequence dans une population consultant en andro-urologie (etude prospective a propos de 172 cas). Methodes Analyse prospective sur 2 ans des caracteristiques cliniques (âge, etiologie, traitement) d’hommes consultant exclusivement pour dyspareunie (douleurs a l’ejaculation exclues). Resultats Au total, 172 cas d’âge moyen : 48 ans (18–76) d’etiologies. variees : (a) 66 maladies de Lapeyronie toutes traitees par infiltrations locales de corticoides, (b) 47 post-traumatiques : 36 ruptures partielles du frein (traitement chirurgical), 5 faux pas du coit et 6 erosions cutanees balano-preputiales (traitement medical), (c) 27 dermatologiques : 21 lichens scleroatrophiques, 5 balanites chroniques, 1 lymphangite dorsale (traitement medical ou chirurgical), (d) 12 mecaniques : 8 phimosis primaires chez des adultes jeunes, 2 courbures de verge ventrales (1 congenitale et 1 maladie de Lapeyronie) et 1 paraphimosis chronique (traitement chirurgical), e) 10 iatrogenes, f) 10 idiopathiques ( Fig. 1 , Fig. 2 , Fig. 3 ) Conclusion En tenant compte de nos biais de recrutement, la dyspareunie masculine n’est pas un motif rare de consultation (4/mois). Elle est le plus souvent revelatrice (62 %) d’une maladie de Lapeyronie ou d’une pathologie du prepuce. En fonction de sa severite, elle peut entrainer une conduite d’evitement des rapports et parfois une souffrance psychologique importante.
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