Mise à jour concernant la prise en charge du cancer de la vulve : les recommandations de l’Assistance publique–hôpitaux de Paris

2019 
Resume Le cancer de la vulve est une pathologie rare, qui represente 4 % des tumeurs gynecologiques avec une incidence de 0,5 a 1,5 pour 100 000 femmes par an en France. Les cancers de la vulve sont induits dans 30 a 69 % des cas par la presence de papillomavirus (HPV), en particulier HPV 16 et 18 et peuvent egalement survenir dans un contexte inflammatoire. Le diagnostic est porte par l’examen histologique d’une biopsie vulvaire. Il s’agit dans 90 % des cas de carcinomes epidermoides. La survie a 5 ans des patientes atteintes d’un cancer de la vulve varie de 86 % pour les stades localises (FIGO I et II), a 57 % pour les stades avances (FIGO III et IVA), et a 17 % en cas de maladie metastatique (FIGO IVB). Le traitement du cancer de la vulve est principalement chirurgical, mais la radiotherapie et la chimiotherapie ont pris une place plus importante au cours des dernieres annees. La prise en charge a evolue vers une approche pluridisciplinaire personnalisee, ou chaque decision therapeutique doit etre discutee en reunion de concertation pluridisciplinaire. L’exerese chirurgicale en marge saine est centrale dans la prise en charge des stades precoces. L’indication de radiotherapie et de curietherapie doit etre discutee en cas d’atteinte des berges d’exerese dans les stades precoces. La radiotherapie est indiquee en cas d’atteinte ganglionnaire ou en situation neoadjuvante si la tumeur n’est pas resecable d’emblee. Elle peut dans cette situation etre associee a la chimiotherapie. La chimiotherapie seule est le traitement des maladies d’emblee metastatiques.
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