Techniques d’évaluation de la force des muscles respiratoires

2009 
Resume La faiblesse des muscles respiratoires peut entrainer une dyspnee, un encombrement bronchique et une insuffisance respiratoire potentiellement fatale. L’evaluation de la force musculaire respiratoire s’impose donc dans les affections neuro-musculaires, mais egalement dans les situations de dyspnee inexpliquee par une premiere evaluation cardiaque et pulmonaire. A la spirometrie, une faiblesse musculaire est suspectee sur la base de la boucle debit-volume montrant un debit de pointe emousse et une fin prematuree de l’expiration. Une diminution importante de la capacite vitale en position couchee suggere une paralysie diaphragmatique. La force inspiratoire est mesuree par la pression inspiratoire maximale (P Imax ) contre une quasi-occlusion des voies aeriennes. Ce test relativement difficile est d’interpretation delicate en cas de collaboration insuffisante. La mesure de la pression nasale sniff (SNIP) est une alternative utile, car elle elimine le probleme des fuites autour de l’embout buccal et la realisation du reniflement est facile. De meme, la pression trans-diaphragmatique sniff mesure la force du diaphragme au moyen de sondes œsophagienne et gastrique. En cas de collaboration insuffisante, on peut recourir a la stimulation magnetique des nerfs phreniques qui induit une contraction non-volontaire du diaphragme. La force expiratoire est mesuree par la pression expiratoire maximale (P Emax ) contre une quasi-occlusion. La force disponible pour tousser est mesuree par la pression gastrique a la toux, ou plus simplement par le debit de pointe a la toux. Chez les patients a risque, la mesure de la force des muscles respiratoires permet d’instaurer a temps une assistance ventilatoire ou a la toux. Niveau de preuve : non adapte
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