Les directives anticipées: Peut-on penser sa propre mort ? Dans quelles dispositions psychiques ?

2020 
Penser sa propre mort, sa finitude, le retrait de ce monde, est-il chose possible ? Un accident, le diagnostic d’une maladie, la disparition d’un proche et l’avancee en âge sont des situations courantes qui nous confrontent parfois cruellement a ces questions. Il existe une circonstance particuliere, prompte a nous faire plonger dans ces memes reflexions sans que le sort nous ait touche. Elle emane de notre societe occidentale, privilegiee, moderne et technique, et sort du lot par l’etrangete de la demarche. Il s’agit des directives anticipees. Pas de malheur survenu. Simplement, celles-ci nous inclinent a etre actifs, voire productifs en ecriture, apres s’etre nourri de scenarios funestes nous concernant, si tant est que cet exercice soit envisageable. Les directives anticipees proviennent de la loi Leonetti (2005) de la loi Claeys-Leonetti (2016). Tout un chacun peut ecrire sur une feuille ses souhaits concernant sa fin de vie, c’est-a-dire de poursuivre, de limiter, d’arreter ou de refuser des traitements ou des actes medicaux qui nous incomberaient. S’il advient que l’on ne puisse plus s’exprimer a cette fin, ce papier ainsi legifere pourra s’imposer sur l’avis medical. Les directives anticipees dans le champ social S’imposer sur l’avis medical… Qu’est-ce qu’il serait necessaire au patient d’ordonner a son medecin, alors meme qu’il ne serait plus conscient ? Qu’y a-t-il a craindre a l’hopital ? Quelle position lui faudrait-il prendre ? Au CHU, des papiers sont a remplir,
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