Toxine botulique A dans l’hyperactivité vésicale idiopathique : quelles pratiques dans le milieu urologique un an après l’AMM ?

2016 
Objectifs L’AMM a defini les conditions d’utilisation de la toxine botulinique de type A (BOTOX ® ), dans l’hyperactivite vesicale idiopathique (HAVI). Ces conditions presentent des differences avec les modalites d’utilisation dans d’autres pays europeens et avec les recommandations par consensus formalise publiees en France en 2013. Notre objectif etait d’evaluer les modalites d’utilisation chez les urologues du BOTOX ® dans l’HAVI un an apres l’obtention de l’AMM. Methodes Un questionnaire anonyme d’evaluation de l’utilisation du BOTOX ® , compose de 12 items, a ete adresse a 65 urologues francais en septembre 2015. Parmi eux, 57 (87,7 %) ont repondu. Resultats Trente-trois pour cent des praticiens interroges realisaient dans cette indication moins de 5 injections par an, 30 % entre 6 et 10 et 35 % plus de 10 par an. Le bilan pre-injection realise est resume dans le Tableau 1 . Tous les praticiens informaient les patients du risque de retention urinaire et d’auto-sondage (AS). Parmi eux, 37 % avaient recours a l’apprentissage systematique de l’AS et 33 % uniquement dans les situations a risque. Les modalites techniques des injections sont resumees dans le Tableau 2 . Concernant la dose initiale de 50 UI, seuls 12 % des praticiens constataient un taux d’amelioration ou de guerison superieur a 70 %. Conclusion Un an apres l’obtention de l’AMM, la toxine botulique fait desormais partie de l’arsenal des urologues pour traiter l’HAVI refractaire. Les recommandations de bonne pratique sont globalement suivies mais l’evaluation pre-injection de la vidange vesicale n’est pas toujours optimale. La dose de 50 UI preconisee par l’AMM n’est pas toujours respectee en raison d’un mauvais rapport suppose benefice risque.
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