Peut-on et doit-on faire une IRM mammaire en cas de suspicion de cancer du sein durant la lactation ?

2012 
Resume L’objectif de cette mise au point est de repondre a deux questions : l’innocuite de l’injection de chelate de gadolinium lors de l’allaitement ; l’interet ou non de realiser une IRM mammaire chez la femme allaitante si l’on suspecte une tumeur du sein. Les publications anglo-saxonnes recentes sont en faveur d’un maintien de l’allaitement au decours de l’injection de gadolinium. En effet, le passage du produit de contraste dans le lait maternel est infime, et bien inferieur au seuil recommande en pediatrie chez le nourrisson. Cependant, la suspension de la lactation dans les 24 heures qui suivent l’injection de chelate de gadolinium reste preconisee en France. La litterature est pauvre en ce qui concerne l’apport de l’IRM durant la lactation, mais l’ensemble des donnees ebauchent l’idee que l’IRM est contributive, malgre les modifications physiologiques de la glande durant cette periode. En effet, toutes les lesions ont ete visualisees et classees correctement selon la classification BIRADS de l’ACR 1 . En revanche, la semiologie est particuliere et a connaitre.
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