language-icon Old Web
English
Sign In

Cuba, 1980. Fin de défilé

2020 
Cet essai propose une lecture de la crise qui eut lieu dans la Cuba sovietisee de 1980, entre l’ouverture de l’Ambassade du Perou et l’exode de Cubains depuis le port du Mariel. Au lieu de voir les “actes de repudiation” comme entierement organise par l’Etat cubain, l’auteur souligne le caractere spontane qui, a l’inverse des manifestations et celebrations revolutionnaires de la decennie precedente, caracterisa ces evenements. Ce qui est devenu dans l’imaginaire national “Le Mariel” consiste en fait en une sortie de l’organisation, tant pour ceux qui deciderent de courir le risque de demander l’asile dans l’ambassade ou ensuite de demander a quitter le pays, que pour ceux qui repudierent les premiers. Ainsi, bien qu’a premiere vue il s’agisse d’un outil de l’Etat totalitaire, les actes de repudiation s’erigerent aussi en symptome d’un certain potentiel revolutionnaire des masses, une forme d’envers de l’ordre castriste. “El Mariel” fut la tentative avortee d’une sortie de cet ordre ; et fut aussi la maniere dont le systeme lui-meme coopta la violence spontanee qui aurait pu le mettre en peril.
    • Correction
    • Source
    • Cite
    • Save
    • Machine Reading By IdeaReader
    0
    References
    0
    Citations
    NaN
    KQI
    []