At the beginning of the 20th century, the Viennese physiologist Eugen Steinach proposed to treat the effects of physiological ageing by vasectomy. After experimenting his theory with animal, he published his results, and convinced scientists to apply this method to humans (ie men). The scientific community has been convinced by these pictures of the interest of these vasectomies, and many patients undergo it for the purpose of physical, mental and sexual rejuvenation, including Sigmund Freud.The aim of this study is to explain How Sigmund Freud decided to do this operation.We read and analysed a set of articles and books about Sigmund Freud live and the rejuvenation theory with the help of Sigmund Freud Museum (London).Freud suffered from a cancer of the right maxillary diagnosed in 1923 for which he underwent a first surgery of excision on April 20, 1923 followed by radiotherapy and a lot of another surgery to treat reccurences. Probably in despair or wanting to heal himself, he decided to have a Steinach vasectomy.Sigmund Freud knew Steinach's theories through his scientific publications, including his work on the «treatment of homosexuality» (sic!); he even tended to believe that biological methods were more reliable for «treating homosexuality» than his psychoanalyses. Because cancer was considered a disease of old age, vasectomy rejuvenation seemed to be useful (and potentially effective) in treating cancer, according to Freud.Even Sigmund Freud, who was a great scientist, was fooled by the scientific results of a badly conducted study. We must keep a critical eye on new medical developments.
Objectif : Une nouvelle strategie de depistage cible en France a entraine une augmentation de l’incidence des anevrismes de l’aorte abdominale (AAA), ainsi qu’un âge de diagnostic plus precoce. L’emergence des endoprotheses dans le traitement des AAA a permis d’enrichir l’arsenal therapeutique cependant bien que les consequences sexuelles d’une chirurgie anevrismale par laparotomie soient connues, l’impact de la chirurgie endovasculaire le reste beaucoup moins. L’objectif de notre travail etait de comparer les consequences sexuelles d’une chirurgie d’AAA en fonction de la voie d’abord choisie : laparotomie vs voie endovasculaire. Materiel et methodes : Une etude de cohorte prospective mono centrique non randomisee observationnelle a ete realisee chez les patients operes d’un AAA de maniere programmee par laparotomie et par voie endovasculaire de novembre 2013 a janvier 2015, dans le service de chirurgie vasculaire du Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Rouen. L’impact sur la fonction erectile etait evalue pour chaque patient en pre et post-operatoire a 3 mois de facon standardisee par les questionnaires « international index of erectile function » (IIEF-5) et « erectile quality scale » (EQS). Les symptomes du bas appareil urinaire etaient evalues via le score « International Prostate Symptom Score » (IPSS). Nous avons egalement analyse dans un second temps les facteurs pronostiques pre et per-operatoire de dysfonction erectile (DE) post-operatoire ainsi que l’apparition d’ejaculations retrogrades. Resultats : L’analyse a porte sur 80 patients ayant eu une chirurgie d’AAA, 27 d’entre eux ont eu un traitement endovasculaire par endoprothese aorto bi-iliaque, 53 un traitement par laparotomie mediane avec pour 34 patients un tube aorto-aortique et 19 un tube aorto bi-iliaque. Par laparotomie le score IIEF-5 moyen etait altere de 20,8% par rapport a sa valeur pre-operatoire contre ,5.3% dans le groupe endoprothese. Le score EQS retrouvait une deterioration plus importante apres une chirurgie par laparotomie (-19,1% contre - 8,4% pour le groupe endoprothese). 7 ejaculations retrogrades de novo ont ete retrouvees apres une chirurgie par laparotomie avec la mise en place d’une prothese aorto-biiliaque. Un tabagisme entre 36 et 50 PA sevre etait un facteur de risque de DE (OR : 6,64 (IC [1.51 ; 29.22]) tout comme un âge superieur a 61 ans (61-65 ans: OR: 34,65; hommes > 65 ans: OR: 18,93). Les patients ayant une alteration de leur fonction erectile en post operatoire avaient des pertes sanguines per-operatoires plus importantes (1077cc versus 625cc ; p<0,05) ; la duree de reanimation ainsi que la duree d’hospitalisation totale etaient egalement plus importantes chez les patients ayant une DE majoree en post-operatoire respectivement : 21 versus 54 heures ; 7 jours versus 9,3; p<0,05. En analyse univariee ajustee sur le score IIEF-5 pre-operatoire, la chirurgie par laparotomie est apparue comme un facteur de risque isole d’aggravation de la DE avec un odds ratio a 52,18 (IC [10.30 ; 264]).L’analyse multivariee a egalement defini la laparotomie comme seul facteur de risque de DE avec un odds ratio ajuste a 35,5 (IC [5,75 ; 218,8] ; p=0,0001). Conclusion : Notre etude a montre l’interet d’une chirurgie endovasculaire pour la preservation de la fonction sexuelle. La laparotomie est apparue comme un facteur de risque majeur de DE avec un odds ratio a 35,5. Une evaluation pre-operatoire de la fonction erectile avant chirurgie d’un AAA apparait necessaire. La preservation de la fonction sexuelle et son impact sur la qualite de vie doivent etre des criteres a prendre en compte dans la therapeutique proposee. Devant l’augmentation de l’incidence et l’âge de diagnostic precoce des AAA, la prise en charge des hommes jeunes et sexuellements actifs va constituer dans les annees a venir un enjeu de sante majeur ; a terme une collaboration chirurgie vasculaire-urologie pour les patients demandeurs devrait se developper.