Most of the world's trauma-related deaths are borne by developing countries in the pre-hospital setting, with trauma mortality rates over double than those in developed nations and predictions that the situation will get even worse. However, very little is reported about how community members in these settings feel about the violence and emergencies themselves. We aimed to catalogue how community members in one area felt about emergencies and emergency personnel, and how they would psychologically respond to first responder training, a possible intervention to relieve community stress. The Emergency First Aid Responder training course was taught to community members in the Cape Flats region of Cape Town, South Africa. We administered before and after surveys that asked questions about emergencies, emergency personnel, likeliness to help in an emergency (initiative), confidence in helping skills, and in feelings about the training course. The community members felt very negative about emergencies in their area, and most residents feel that emergency personnel are not doing their job adequately. Lack of ability to help is the most prevalent and largest barrier to help during an emergency, and the course was the most effective at addressing this barrier. Violence and emergencies are having a deep, negative impact on the psychology of the Cape Flats' community members. First responder training is one intervention that can provide stress relief to the community, increase the likeliness community members will help each other during an emergency, and increase their confidence while helping. This was true even for those who were not trained voluntarily, and the more a trainee learned in the course the more likely they improved in initiative and confidence. La plupart des décès liés à des traumatismes dans le monde se produisent dans des pays en voie de développement dans le contexte préhospitalier, les taux de mortalité liés au traumatisme étant plus de deux fois supérieurs à ceux des nations développées, la situation devant s'aggraver encore davantage. Cependant, très peu de choses sont rapportées quant à la façon dont les membres des communautés vivent la violence et les urgences dans de tels contextes. Nous avons cherché à cataloguer la façon dont les membres d'une communauté d'une région vivent les urgences et le personnel d'urgence, et la façon dont ils répondraient psychologiquement à une formation pour les premiers intervenants, constituant une intervention possible pour alléger le stress de la communauté. Le programme de formation des premiers intervenants d'urgence a été enseigné aux membres d'une communauté dans la zone des Cape Flats du Cap, en Afrique du Sud. Nous avons organisé des sondages de type avant/après qui s'intéressaient aux urgences, au personnel d'urgence, à la probabilité d'aider dans une situation d'urgence (initiative), à la confiance en les compétences d'aide et aux sentiments sur le programme de formation. Les membres de la communauté étaient très négatifs quant aux urgences dans leur zone, et la plupart des résidents estimaient que le personnel d'urgence ne faisait pas son travail correctement. Le manque de capacité à aider constitue la barrière la plus courante et la plus importante à l'apport d'une aide lors d'une urgence, et le cours s'avérait des plus efficaces pour surmonter cette barrière. La violence et les urgences ont un impact profond et négatif sur la psychologie des membres des communautés des Cape Flats. La formation des premiers intervenants est une intervention pouvant alléger le stress de la communauté, augmenter la probabilité que les membres de la communauté s'entraident lors d'une urgence, et renforcer leur confiance lorsqu'ils apportent de l'aide. Cela s'est vérifié même pour ceux qui n'avaient pas été volontairement formés, et plus un stagiaire apprenait pendant le cours, plus il était probable qu'il gagne en prise d'initiatives et en confiance.
Electronic Medical Records (EMRs) have shown benefit for clinical, organisational, and societal outcomes. In low-to-middle-income countries, the desire for EMRs will continue to rise as increasing trauma and infectious disease rates necessitate adequate record keeping for effective follow-up. 114 nations are currently working on national EMRs, with some using both a full EMR (Clinicom) and a paper-based system scanned to an online Enterprise Content Management (ECM) database.The authors sought to evaluate the ability and completeness of the EMR at Khayelitsha Hospital (KH) to capture all Emergency Centre (EC) encounters classified as trauma. Based on the high trauma rates in the Khayelitsha area and equally high referral rates from KH to higher-level trauma centres, an assumption was made that its rates would mirror nationwide estimates of 40% of EC visits. Records from July 2012 to June 2013 were examined.3488 patients visited the EC in the month of July 2012. 10% were noted as trauma on Clinicom and within their records were multiple sections with missing information. The remaining months of Aug 2012-June 2013 had an average trauma load of 8%. On further investigation, stacks of un-scanned patient folders were identified in the records department, contributing to the unavailability of records from January 2013 to the time of study (June 2013) on ECM.The results highlight difficulties with implementing a dual record system, as neither the full EMR nor ECM was able to accurately capture the estimated trauma load. Hospitals looking to employ such a system should ensure that sufficient funds are in place for adequate support, from supervision and training of staff to investment in infrastructure for efficient transfer of information. In the long run, efforts should be made to convert to a complete EMR to avoid the many pitfalls associated with handling paper records.Les dossiers médicaux informatisés (DMI) ont prouvé leur intérêt en termes de résultats cliniques, organisationnels et sociétaux pour de nombreux hôpitaux. Dans les pays à faible et moyen revenu, la volonté de disposer de DMI continuera à progresser à mesure que les taux croissants de traumatismes et de maladies infectieuses exigent une tenue de dossiers adéquate afin d’assurer un suivi efficace. Cent quatorze pays travaillent actuellement à la mise en place de DMI nationaux, certains utilisant à la fois un système de DMI complet (Clinicom) ainsi qu’un système de documents au format papier scannés et ajoutés à une base de données de Gestion de contenu d’entreprise (GCE) en ligne.Les auteurs ont cherché à évaluer la capacité et l’exhaustivité du système de DMI au sein de l’hôpital de Khayelitsha (HK) à saisir toutes les visites classées comme traumatismes. Sur la base des forts taux de traumatisme enregistrés dans la région de Khayelitsha, et des taux de renvoi proportionnellement élevés du HK vers des centres de traitement des traumatismes de plus haut niveau, l’hypothèse a été émise que les taux enregistrés dans cet hôpital reflèteraient les estimations nationales de 40 % des visites au CU. Les archives de juillet 2012 à juin 2013 ont été examinées.3488 patients ont consulté au CU au mois de juillet 2012. Dix pour cent ont été enregistrés comme traumatismes dans Clinicom, plusieurs sections de leur dossier comportant des informations manquantes. Les mois suivants d’août 2012 à juin 2013 indiquaient une proportion de traumatismes de 8 %. Après examen plus approfondi, des piles de dossiers de patients non scannés ont été identifiées au sein du service des dossiers, ceci contribuant à l’indisponibilité des dossiers de janvier 2013 jusqu’au moment de l’étude (juin 2013) dans le GCE.Les résultats soulignent les difficultés associées à la mise en œuvre d’un système de tenue de dossiers double, car ni le DMI complet, ni le GCE ne pouvaient saisir avec précision la proportion estimée de traumatisme. Les hôpitaux qui cherchent à utiliser de tels systèmes devraient s’assurer que des fonds suffisants sont disponibles afin de permettre de soutenir adéquatement ce système, allant de la supervision et de la formation du personnel à l’investissement dans les infrastructures, afin de permettre un transfert d’informations efficace. À long terme, des efforts devraient être réalisés afin de pouvoir passer à un système de DMI et d’éviter les nombreux écueils associés à la tenue de dossiers au format papier.
Though the disease burden addressable by prehospital and out-of-hospital emergency care(OHEC) spans communicable diseases, maternal conditions, chronic conditions and injury, the single largest disability-adjusted life year burden contributor is injury, primarily driven by road traffic injuries(RTIs). Establishing OHEC for RTIs and other common emergencies in low- and middle-income countries(LMICs) where the injury burden is disproportionately greatest is a logical first step toward more comprehensive emergency medical services(EMS). However, with limited efforts to formalize and expand existing informal bystander care networks, there is a lack of consensus on how to develop and maintain bystander-driven Tier-1 EMS systems in LMICs. Resultantly, Tier-1 EMS development is fragmented among non-governmental organizations and the public sector globally.
Background Ninety percent of emergency incidents occur in developing countries, and this is only expected to get worse as these nations develop. As a result, governments in developing countries are establishing emergency care systems. However, there is currently no widely-usable, objective method to monitor or research the rapid growth of emergency care in the developing world. Methods Analysis of current quantitative methods to assess emergency care in developing countries, and the proposal of a more appropriate method. Results Currently accepted methods to quantitatively assess the efficacy of emergency care systems cannot be performed in most developing countries due to weak record-keeping infrastructure and the inappropriateness of applying Western derived coefficients to developing country conditions. As a result, although emergency care in the developing world is rapidly growing, researchers and clinicians are unable to objectively measure its progress or determine which policies work best in their respective countries. We propose the TEWS methodology, a simple analytical tool that can be handled by low-resource, developing countries. Conclusions By relying on the most basic universal parameters, simplest calculations and straightforward protocol, the TEWS methodology allows for widespread analysis of emergency care in the developing world. This could become essential in the establishment and growth of new emergency care systems worldwide.