Devant les limites des traitements pharmacologiques classiques, les techniques de stimulation cérébrale connaissent un regain d’intérêt en psychiatrie. Des données aujourd’hui nombreuses et consistantes montrent par exemple un intérêt de la stimulation magnétique transcrânienne dans le traitement des dépressions résistantes ou des hallucinations résistantes. Pourtant, des patients restent non ou partiellement répondeurs et se pose alors la question de la stratégie à adopter pour ces patients en impasse thérapeutique. Dans cette communication, nous présentons trois exemples de patients résistants (deux déprimés et un halluciné) qui n’ont pas répondu à une première stratégie de stimulation mais qui ont répondu puis atteint une rémission symptomatique soit après un changement des paramètres de stimulation pour les deux patients déprimés (rTMS 10 Hz à gauche puis iTBS pour l’un, séquence inverse pour l’autre), soit après un switch vers une autre technique de stimulation pour le patient halluciné (échec à une séquence cTBS-rTMS 1 Hz mais rémission après 20 séance sur deux semaines de tDCS). S’ils méritent d’être confirmés sur de plus grands échantillons dans des études avec une méthodologie rigoureuse, ces exemples permettent d’envisager des solutions thérapeutiques pour des patients jusque-là considérés hors de ressources thérapeutiques.
Ce debut de xxie siecle connait un regain d’interet pour les techniques de stimulation cerebrale soit avec la reprise et l’actualisation de techniques anciennes comme l’electroconvulsivotherapie (ECT) ou la transcranial direct current stimulation (tDCS), soit avec l’apparition de nouvelles techniques en psychiatrie : stimulation magnetique transcrânienne repetee (rTMS) et ses variantes, magnetoconvulsivotherapie (MST), stimulation du nerf vague (VNS) et stimulation profonde (DBS). Apres la revolution pharmacologique de la deuxieme moitie du xxe siecle, le developpement de ces techniques pourrait constituer un nouveau saut qualitatif dans le traitement des pathologies psychiatriques.
RésuméCe début de xxie siècle connait un regain d’intérêt pour les techniques de stimulation cérébrale soit avec la reprise et l’actualisation de techniques anciennes comme l’électroconvulsivothérapie (ECT) ou la transcranial direct current stimulation (tDCS), soit avec l’apparition de nouvelles techniques en psychiatrie : stimulation magnétique transcrânienne répétée (rTMS) et ses variantes, magnétoconvulsivothérapie (MST), stimulation du nerf vague (VNS) et stimulation profonde (DBS). Après la révolution pharmacologique de la deuxième moitié du xxe siècle, le développement de ces techniques pourrait constituer un nouveau saut qualitatif dans le traitement des pathologies psychiatriques.
Le source monitoring se caractérise par la capacité à distinguer l’origine d’une information qu’elle soit autogénérée ou provenant d’une source extérieure. Ces capacités semblent être altérées dans la schizophrénie et d’autant plus chez des sujets présentant une symptomatologie positive. Les hypothèses de recherche actuelles suggèrent qu’un déficit de source monitoring pourrait expliquer la présence de symptômes positifs et plus particulièrement d’hallucinations auditives. Dans la schizophrénie, ce lien a été mis en évidence par un certain nombre d’auteurs [1,3]. Brunelin et al. [2] ont montré une amélioration significative des capacités de source monitoring corrélée à une baisse des hallucinations auditives chez des sujets schizophrènes traités par stimulation magnétique transcrânienne (TMS). L’objectif de notre étude est d’évaluer les déficits de source monitoring de sujets schizophrènes présentant des hallucinations auditives résistantes et de volontaires sains traités par TMS. Nous avons inclus 20 sujets schizophrènes présentant des hallucinations résistantes et 20 volontaires sains traités par TMS en double aveugle. La symptomatologie a été évaluée par la PANSS et l’échelle d’hallucinations auditives de Hoffmann concernant le groupe de sujets schizophrènes. Les volontaires ont été évalués avec l’échelle de Hamilton et la MINI 500. Une tâche de mémoire de la source était administrée, avant et après le traitement par TMS, dans les deux groupes. Elle se présente sous la forme de deux tests : « Dire » permettant d’évaluer les capacités de reconnaissance de mots produits par le sujet, et un test « Entendre » permettant de distinguer des informations provenant de soi ou d’une source extérieure. Cette tâche est suivie d’une phase de reconnaissance durant laquelle le sujet doit se rappeler de la source correcte des mots qui lui ont été présentés parmi une liste de mots comprenant des distracteurs. Les résultats mettent en évidence un effet non délétère de la TMS sur les performances à la tâche de source monitoring.
To evaluate the interest of IgA antibodies to tissue transglutaminase in the diagnosis of children coeliac disease compared with anti-endomysium and anti-gliadin antibodies.Seventy children with coeliac disease (mean age: 5 years and 8 months) and 99 disease controls (mean age: 4 years and 5 months). IgA anti-transglutaminase were tested by ELISA using a human recombinant tissue transglutaminase. IgA anti-endomysium were detected by indirect immunofluorescence on monkey oesophagus.The middle rate of IgA anti-transglutaminase was 101.06 units in patients and only 0.47 unit in controls. IgA anti-transglutaminase and IgA anti-endomysium were in agreement in 98.8% of cases; only two cases were discordant (+/- and -/+). Globally, the two markers had the same sensitivity (90%), specificity (98%), negative (93.2%) and positive (96.9%) predictive values. For anti-gliadin antibodies, the IgG were more sensitive (88.6%) and the IgA more specific (93.9%).IgA anti-tissue transglutaminase can be used instead of IgA anti-endomysium as a serological marker of screening and diagnosis of coeliac disease in children after 3 years.