La Presqu’ile de Madicaque, situee sur la cote sud ouest de la Republique d’Haiti est couverte d’une vegetation seche, fragmentee a cause des activites d’extraction de bois et de fabrication de charbon. Cette Presqu’ile est formee de trois formations calcaires s’elevant jusqu’a 286 metres d’altitude et separees par deux bandes d’alluvions marines. Des releves phytosociologiques et des transects ont permis d’identifier la flore et les groupements vegetaux de la Presqu’ile. La flore vasculaire est composee de 296 especes, 214 genres et 80 familles. La microphyllie, le nanisme et le spinescence sont parmi les principales caracteristiques de cette flore. Les familles les plus importantes sont Poaceae, Boraginaceae, Rubiaceae, Verbenaceae, Euphorbiaceae, Celastraceae, Cactaceae et les Legumineuses. Les especes endemiques d’Hispaniola representent 19% de cette flore dont la composition est differente dependant du substrat (sable et calcaire). Sur le sable, la flore est moins epineuse et principalement de distribution pantropicale. La flore calcaire est epineuse, plutot antillaise et possede presque toutes les especes endemiques d’Hispaniola trouvees sur la Presqu’ile. Un total de 13 groupements vegetaux a ete identifie dont 3 sont des recrus forestiers issus de l’exploitation de la vegetation. Les 10 groupements naturels sont disposes selon une zonation qui part du cordon littoral vers la partie nord de la Presqu’ile limitee par un etang sale. Les formations vegetales naturelles sur le sable sont communes a toutes les Antilles a l’exception de la foret basse caracterisee par Collubrina arborescens et Randia parvifolia occupant la majeure partie de la vegetation sableuse. Les autres formations sont : la Mangrove (Laguncularia racemosa et Rhizophora mangle), les salines (Salicornia bigelovii et Batis maritima), la plage (Canavalia maritima et Ipomoea pes-caprae) et les zones inondables, sorte de mangrove atypique caracterisee par Conocarpus erectus et Cyperus globulosus. Sur le calcaire, les 4 formations naturelles identifiees sont plus specifiques et peuvent etre considerees comme des associations originales. Ce sont : 1) l’association a Echites umbellata et Caesapinia sphaerosperma formant la broussaille epineuse et microphylle du cordon littoral calcaire. 2) L’association a Cissus carnifolia et Aristolochia leptosticta formant le matorral microphylle sempervirente epineux de la cote au vent. 3) L’association a Pilosocereus polygonus et Capparais ferruginea, qui est la foret epineuse microphylle semi-caducifoliee sub-cotiere occupant l’interieur et les parties elevees des collines calcaires. 4) l’association a Ocotea coriacea et Coccoloba diversifolia qui est une foret semi-humide occupant les parties sous-le-vent des collines calcaires. Trois facteurs majeurs influencent la vegetation de la Presqu’ile. Ce sont le substrat qui determine la composition floristique, l’activite humaine et les embruns, dont l’impact est fonction de la topographie et de la distance a la mer, qui induisent la disposition des groupements.
Study of diameter structure of Pterocarpus soyauxii Taub species has been undertaken in Yoko Forest Reserve and Biaro Forest into two permanent dispositive of 400 ha each one. This work has objectives based on density distribution by diameter class and pedological parameters in the two selected sites. All stems of dbh ≥ 10 cm of the studied species have been inventoried, measured through 40 bands of 10 ha each one and soil samples were also collected in the two sites. 1051 trees were indexed with 663 inventoried in Biaro forest. This one present a good reconstitution of stems species for having many individuals into inferior diameters classes. The results of the pedological analyses showed that the two sites have an acid soil.
Resume Ce travail a pour objectif d’evaluer l’effet du fertilisant mineral et des legumineuses a graines sur les proprietes du sol et sur le rendement en tubercules de manioc pendant deux campagnes culturales. L’etude a eu lieu a la station Phytotechnique de N’djili Brasserie, en Republique Democratique du Congo (RDC), dont les coordonnees geographiques sont comprises entre 4° 29’ et 4° 32’ latitude Sud et 15° 20’et 15° 23’ longitude Est. Les facteurs sous etude ont ete : la legumineuse associee au manioc avec quatre variantes (Arachis hypogaea (L) (arachide), Phaseolus vulgaris (L) (haricot), Vigna unguiculata (L.) (niebe) et Glycine max ((L.) (Merr.) (soja)), l’engrais mineral avec deux variantes (avec et sans engrais) et l’etetage avec deux variantes (avec et sans etetage). Ces facteurs ont ete combines pour donner 20 traitements. Le dispositif experimental a ete en Blocs Complets Randomises (BCR). Apres la recolte des legumineuses, leurs biomasses ont ete enfouies superficiellement comme engrais vert au niveau de chaque parcelle. Apres la recolte du manioc, ce dernier a ete replante en culture pure et sans apport de fertilisant mineral en vue d’evaluer les effets residuels des differents traitements. Au debut de l’etude, un echantillon composite du sol a ete preleve et analyse pour determiner les proprietes initiales du sol. A la fin de l’experimentation, dix echantillons ont ete preleves et analyses pour evaluer l’effet des traitements sur les proprietes du sol. A l’issue de cette experimentation, les resultats ont montre que l’association du manioc fertilise avec les legumineuses dont les biomasses seront enfouies dans le sol a augmente la teneur en carbone, en azote, en Capacite d’Echange Cationique (CEC) du sol et ameliore le rendement de la culture de manioc apres deux campagnes culturales. La CEC du sol a augmente de 59% avec l’enfouissement de la biomasse de soja fertilise, de 50% avec celle de niebe fertilise, de 47% avec celle d’arachide fertilise et a diminue de 12% a 14% dans les sols sous manioc pur. La cueillette des feuilles tendres de manioc a 3 et a 6 mois apres reprise ne reduit pas le rendement de la culture. Au regard des indices d’acceptabilite T16 (manioc*soja (IA=2,06)), T17 (manioc*soja*etetage (IA=2,7)), T18 (manioc*soja*engrais (IA=2,78)) et T19 (manioc*soja *etetage*engrais (IA=3,76)), l’association entre le manioc et le soja avec ou sans apport d’engrais mineral peut etre diffuse facilement aupres des paysans car elle genere plus du double de benefice par rapport a la culture pure. Abstract This work aims to evaluate the effect of mineral fertilizer and grain legumes on soil properties and yield of cassava tubers during two growing seasons. The study took place at the station Phytotechnie N’djili Brasserie , DRC, whose geographical coordinates are 4 ° 29 ‘ and 4 ° 32’ South latitude and 15 ° 20 ‘and 15 ° 23’ east longitude. The factors of study were mineral fertilizer with two levels (with and without fertilizer), associated legume with four variants (Arachis hypogaea (L) (peanut), Phaseolus vulgaris (L) (bean), Vigna unguiculata (L.) (Cowpea) and Glycine max ((L. ) Merr. ) (soybean)) and topping with two variants (with and without topping). These factors were combined to give 20 treatments. The experimental design was Randomized Complete Block (RCB). After harvesting legumes, their biomasses were buried superficially as green manure in each plot. After harvesting cassava, it was planted in pure culture without the addition of mineral fertilizer in order to evaluate the residual effect of the different treatments. At the beginning of the study, a composite sample of soil was taken and analyzed for the initial properties of the soil. At the end of the study, ten samples were collected and analyzed for the effect of treatments on soil properties. At the end of the experiment, ten samples were collected and analyzed to evaluate the effect of treatments on soil properties. At the end of this experiment, the results showed that cassava combination fertilized with legumes which biomass will be buried in the soil increased the carbon, nitrogen, soil CEC and improved the performance of the cassava crop after two growing campaign. The CEC of the soil has increased by 59% with the burial of soybean biomass fertilized, 50% with that of cowpea fertilized, 47% with that of fertilized peanut and decreased from 12% to 14% in soil under pure cassava. Picking tender cassava leaves at 3 and 6 months after recovery does not reduce the crop yield. In view of the index of acceptability T16 (cassava*soybean (IA=2.06)), T17 (cassava*Soybean*pollarding (IA=2.7)), T18 (cassava*Soybean*fertilizers (IA=2,78)) and T19 (cassava*soybean*pollarding*fertilizers (IA=3.76)), the association between cassava and soybeans with or without input of mineral fertilizer can be easily distributed to farmers because it generates more than double profit compared to pure crop.
Le déclin des forêts sèches tropicales et la nécessité de les restaurer sont aujourd'hui des réalités largement reconnues. Pour la restauration de forêts dégradées, la première étape consiste toujours à quantifier les niveaux réels et potentiels de régénération naturelle, en analysant le rôle des banques de semences du sol dans la dissémination de propagules. Pour cette étude, nous avons évalué la composition, la densité et la distribution spatiale de la banque de semences du sol et des populations de jeunes plants dans les forêts sèches de feuillus et les forêts-galeries du refuge de Chacocente au Nicaragua. Au total, 17 espèces ont été repérées dans la banque de semences du sol dans la forêt de feuillus, avec une densité de semences viables de 466 semen ces/m2. Dans la forêt-galerie, 24 espèces ont été repérées dans la banque de semences du sol, avec une densité viable de 1 257 semences/m2. Une analyse spatiale de la banque de semences a révélé des répartitions par paquets ou uniformes dans les deux types de forêts, suivant les essences. La densité globale des jeunes plants dans les forêts à feuillus et les forêts-galeries s'établissent respectivement à 6 250 et 6 600 individus/ ha. En termes de distribution spatiale, les peuplements de jeunes plants sont répartis par paquets ou uniformément, suivant les essences. La similitude entre banque de semences du sol, couche de jeunes plants et végétation aérienne est faible sur les deux sites. Cela permet de conclure que le nombre d'espèces dans les banques de semences du sol et la quantité de semences stockées dans le sol sont relativement faibles. La régénération est abondante pour certaines essences mais faible pour d'autres. Il convient donc d'assister le processus de régénération naturelle par ensemencement direct, établissement de jeunes plants et aménagement des sites afin d'améliorer les conditions de prise et de croissance des jeunes plants. (Résumé d'auteur)
The investigations were conducted during 2012 on the Nande Bantu ethnic majority in the villages of Beni and Lubero territories which are located in North Kivu province in the eastern part of Democratic Republic of the Congo (DRC). Thus 6 villages in the zone of high altitude and 6 others in the zone of low altitude have been chosen randomly, by taking the farthest ones among them. Two-hundred and forty (240) persons were interviewed in 12 villages; 120 persons in each agro-climatic zone. In spite of the investigation, 309 species have been recorded, among these, 15 species treat at least 10 different diseases, such as: Allium sativum, Allium cepa, Aloe vera, Bidens pilosa, Carica papaya, Citrus limon, Conyza sumatrensis, Crassocephalum montuosum, Dichrocephala integrifolia, Elaeis guineensis, Erythrina abyssinica, Persea americana, Plantago palmata, Ricinus communis and Solanum aculeastrum. Plants in the family of Asteraceae are the most represented or (26%), followed by Alliaceae (13%). Two species were cited in more than 5 villages in low and high altitude, namely: C. limon and R. communis. In terms of the diseases treated by the species, 4 species are the most interesting such as: A. sativum and C. limon (26 diseases for each), R. communis (24) and A. vera (20).
Key words: Plants, popular traditional medicine, Bantus, high and low altitude, Beni and Lubero.