En 2005, 16 % des enfants de CM2 ont un surpoids modere et 3,7 % sont obeses. La proportion d'enfants en surcharge ponderale est restee stable entre 2002 et 2005.
Ce document souligne les evoluations observees entre 2009 et 2017. En 2017, 18 % des adolescents en classe de troisieme sont en surcharge ponderale et 5 % sont obeses. Entre 2009 et 2017, les prevalences de la surcharge ponderale et de l’obesite sont en hausse, en particulier pour les filles (de 17 % en 2009 a 20 % en 2017). Ces evolutions sont marquees par de fortes inegalites sociales. Ainsi, 24 % des enfants d’ouvriers sont en surcharge ponderale et 8 % sont obeses, contre respectivement 12 % et 3 % des enfants de cadres. La proportion de ceux qui n’ont aucune dent cariee s’eleve a 59 % pour les enfants d’ouvriers, contre 77 % pour ceux des cadres.
Le recours à l'orthophoniste en population générale est peu documenté par la littérature. L'étude proposée a pour objectif d'apporter des éléments d'éclairage sur le recours à l'orthophoniste en 2019, chez les moins de 18 ans, à partir de l'exploitation du SNDS. Les données de remboursement de l'Assurance maladie permettent de connaître les soins d'orthophonie dispensés aux patients en cabinet de ville. Chaque cotation de la nomenclature générale des actes professionnels (NGAP) correspondant à un acte spécifique. En France, plus d'un million d'enfants et d'adolescents, soit 9 % des mineurs, ont consulté au moins une fois un orthophoniste libéral en 2019. Les motifs de recours sont nombreux, mais deux catégories se distinguent par leur fréquence : les rééducations des pathologies et troubles du langage oral (42 %), et les rééducations des troubles du langage écrit (35 %). Les motifs sont intrinsèquement liés à l'âge : chez les enfants de moins de 3 ans, ils sont plus souvent en lien avec les champs des handicaps moteur, sensoriel ou des déficiences intellectuelles (63 %). Chez les 3-10 ans, ce sont les pathologies ou troubles du langage oral qui sont majoritaires (3-5 ans, 83 %, 6-10 ans, 43 %), tandis que les pathologies et troubles du langage écrit dominent les prises en charge chez les 11-17 ans, 57 %) et que les troubles logico-mathématiques continuent de progresser entre le collège et le lycée (de 4 % à 9 %). Les garçons recourent plus fréquemment que les filles à l'orthophoniste, et à âge égal, garçons et filles ne consultent pas dans les mêmes proportions pour un motif donné. Par ailleurs, l'approche territoriale met en lumière de fortes disparités départementales au niveau de l'offre en professionnels et du taux de recours, les deux étant corrélés. Mieux connaître le recours à cette profession, démographiquement et territorialement, apporte des éléments d'éclairage dans un contexte d'élargissement du champ d'intervention des orthophonistes. En effet, le développement des indications en neurologie (AVC), le repérage plus précoce des troubles des apprentissages et une meilleure reconnaissance des troubles « Dys ») pourraient conduire à une demande croissante de prises en charge en rééducation orthophonique.
L'enquete du cycle triennal menee aupres des enfants en derniere annee de maternelle lors de l'annee scolaire 2005-2006 recueille des informations sur l'etat de sante et le recours aux soins ou a la prevention des enfants âges de cinq a six ans.
Rationale. The association between asthma and anxiety disorders in teenagers is well documented, but data about the association with mood disorders are scarce. Methods. We analyzed data from a cross-sectional study conducted among ninth grade schoolchildren in France in 2003–2004. The teenagers were selected by two-stage sampling and interviewed by school doctors/nurses using a standardized questionnaire including questions about asthma and asthma-like symptoms. They also completed a self-administered questionnaire in which the occurrence of major depressive episodes (MDEs) during the past 12 months was assessed by the Composite International Diagnostic Interview—Short Form. Results. A total of 7000 teenagers (mean age 15.1 years) were included. The prevalence of wheezing in the past 12 months was 10.0% and that of current asthma (wheezing in the past 12 months in children who had already had asthma attacks, or treatment for wheezing or asthma in the past 12 months) was 8.5%. The prevalence of MDE during the past year was 14.2% in teenagers with current asthma versus 9.2% among the others. The association between current asthma and past-year MDE remained significant after adjustment for age, gender, family structure, and the father's employment status. Asthma was uncontrolled (at least four attacks of wheezing, one awakening per week due to wheezing, one severe wheezing, four unplanned medical visits, or one hospitalization for a wheezing attack in the past year) in more than half (58.3%) of asthmatic teenagers with an MDE in the past year versus 35.3% of those without an MDE. Conclusion. Asthma is associated with a higher prevalence of MDE. Among adolescents with asthma, MDE is associated with poorer asthma control. These findings highlight the need for a comprehensive care management of asthma in France that takes the psychological dimension into account.
Le recours aux soins dentaires des enfants est inferieur aux recommandations et depend du niveau socioprofessionnel des parents. 8 enfants de cadres sur 10 ont consulte un dentiste dans l’annee contre seulement 6 enfants d’ouvriers.